A Toulouse, dans la nuit de jeudi à vendredi 21 août, des groupes d'agriculteurs ont emmuré les accès aux permanences politiques du PS, des Républicains, et d'EELV. Leur objectif étant d'interpeller les partis politiques et de leur rappeler leurs responsabilités alors que les agriculteurs rencontrent de plus en plus de difficultés.
« Nuit des élus ». Des groupes d’agriculteurs se sont donnés rendez-vous la nuit dernière, dans la ville rose, afin de protester contre la situation qu’ils subissent depuis un certains temps. Se jugeant délaissés par les partis politiques, ils ont emmurés les accès aux permanences du Parti socialiste, des Républicains et d’Europe Ecologie Les Verts.
Tous les mêmes
A Toulouse, dans la nuit de jeudi à vendredi 21 août, des groupes d’agriculteurs ont emmuré les accès aux permanences politiques du PS, des Républicains, et d’EELV. Leur objectif étant d’interpeller les partis politiques et de leur rappeler leurs responsabilités alors que les agriculteurs rencontrent de plus en plus de difficultés. « Nous faisons cela pour montrer au PS, à l’UMP (Les Républicains) et aux Verts (EELV) que nous ne faisons pas de différence entre les trois, Quand vous sortirez, ce sera pour nous aider » a déclarée à l’AFP la présidente des JA 31 Marie-Blandine Doazan. Elle fait référence au débat prévu le 3 septembre prochain sur l’agriculture, ainsi qu’au Conseil européen consacrée à l’agriculture qui se déroulera le 7 septembre. En début de semaine, une réunion décisive sur les prix du porc se tenait au ministère de l’Agriculture.
Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues
Ainsi, un groupe d’une quinzaine des Jeunes Agriculteurs (JA) s’était réunis devant la permanence du parti Les Républicains. Ils ont posé des parpaings en les cimentant devant la porte d’accès du bâtiment, au centre de Toulouse. Ils se sont ensuite dirigés vers la permanence du Parti socialiste, où ils ont soudé le portail d’accès sous l’œil des forces de l’ordre qui ne sont toutefois pas intervenues. Vers minuit, c’est la permanences des Verts, située non loin du centre-ville, qui a eu le droit à son muret.
« L’idée était de cibler les trois partis leur rappeler qu’ils ont un rôle à jouer car ils ont été ou sont au pouvoir, notamment au niveau de l’Europe », a précisé Marie-Blandine Doazan. D’autres groupes d’agriculteurs de la Coordination rurale 31 et de la FDSEA 31 étaient aussi engagés dans ce mouvement. Des actions ont également eu lieu en Haute-Garonne, à Muret.
Les prix excessivement bas de leur production et ses conséquences pour les exploitants sont les principales revendications des agriculteurs.