Trois étudiants ont tenté le tout pour le tout pour pouvoir être acceptés dans une université de médecine
Afin d’être admis dans une université réputée de médecine, trois étudiants thaïlandais ont tenté de tricher en cachant des caméras dans leurs lunettes reliées à des montres connectées.
20 000 euros dépensés par les étudiants
Pour avoir la certitude d’être accepté à l’Université Rangsit, en Thaïlande, ces trois étudiants avaient tout prévu. Pour la coquète somme de 20 000 euros, tous s’étaient munis de gadgets dignent d’un film d’espionnage pour parvenir à réussir haut la main leurs épreuves scientifiques. Les trois étudiants ont en effet utilisé des lunettes pour photographier les documents de l’épreuve. Ils ont ensuite eu recours à des montres connectées pour les transmettre à des complices à l’extérieur, qui se chargeaient quant à eux d’envoyer les réponses. Seulement, malgré la somme colossale dépensée par les trois étudiants et l’ingéniosité de ces technologies, les surveillants de l’examen se sont rapidement rendus compte du stratagème des tricheurs.
Suite à cette tentative de triche impensable, le recteur de l’université Rangsit Arthit Ourairat, a déclaré à la télévision thaïlandaise :« Nous devons être très prudents, notamment pour les examens comme ceux de médecine avec peu de place et beaucoup de candidats. » Les internautes se sont également beaucoup exprimés sur les réseaux sociaux. Certains étaient très offusqués, d’autres impressionnés par les techniques de ces étudiants.
Des études très prisées
En Thaïlande, les études de médecine sont très convoitées et correspondent à une certaine réussite sociale auxquelles beaucoup d’étudiants veulent accéder, peu importe le prix. Les chirurgiens du secteur privé peuvent en effet gagner des fortunes dans ce pays où la chirurgie esthétique est beaucoup pratiquée. Si le mode d’apprentissage par cœur imprègne largement le système éducatif thaïlandais, il s’avère pourtant peu performant dans ce pays, en comparaison avec ses pays voisins. Le manque de place accordée à la créativité étant le responsable principale de l’échec scolaire des étudiants.
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