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Kev Adams : « à l’école, on m’appelait trident à cause de mon appareil dentaire ! »

Kev Adams : "à l'école, on m'appelait trident à cause de mon appareil dentaire !"

Interviewé par Laurent Delahousse hier dans le JT de France 2, Kev Adams est revenu sur son enfance pas toujours facile, et ce qui l'a poussé à faire ce métier

A l’affiche du film Les nouvelles aventures d’Aladin qui sort cette semaine, Kev Adams était hier l’invité du journal de 20h de Laurent Delahousse. En pleine bourre avec le succès de son one-man show « Voila Voila », et les cartons réalisé avec les films Les Profs et Les Profs 2, l’humoriste vit un rêve éveillé. « On me demande ce que je choisirais si j’avais trois voeux. Je réponds que je voudrais vivre exactement ce que je vis depuis 5 ans. C’est magique ! » s’enthousiasme l’idole aux 5 millions de followers.

« Je me suis réfugié dans l’humour »

Mais Kev Adams n’a pas toujours été si populaire. A l’école, il était même plutôt le souffre-douleur : « Quand j’étais jeune j’avais beaucoup de boutons sur le visage, j’en avais tellement qu’on voyait plus ma peau ! » raconte Kev Adams avec le sourire « C’était assez difficile, j’avais un appareil dentaire avec seulement trois bagues, les gens m’appelaient trident. Je pouvais pas trop compter sur mon physique quand j’étais petit, et je me suis un peu réfugié dans l’humour. La meilleure réponse, c’est toujours l’humour. »

« C’est mon grand-père qui m’a donné le goût de la scène »

Il y a son sens de l’humour, mais c’est d’abord à son travail que Kev Adams attribue sa réussite : « Ma mère m’a toujours dit ‘travaille pour ce que tu aimes, lève toi le matin en étant sûr que tu vas accomplir quelque chose’ ». Sa mère, qui l’a appelé Kevin parce qu’elle était fan de l’acteur Kevin Costner, mais surtout son grand-père l’ont beaucoup aidé. C’est même ce dernier, aujourd’hui disparu, qui lui a donné envie de faire ce métier : « il m’a donné le gout de la scène. Il est né en Tunisie, n’avait pas beaucoup de sous et il jouait de la derbouka (un genre de tam-tam, NDLR) dans la rue . Il n’est plus là pour voir tout ça mais il n’y a pas un jour sur un tournage où je ne pense pas à lui. » a déclaré Kev Adams.

Un prochain film sur les enfants malades du cancer

Après Les nouvelles aventures d’Aladin, on verra Kev Adams dans le film Amis Publics, dans lequel il fait planifie un faux-casse de banque pour réaliser le rêve de son petit frère, malade du cancer. Un sujet qu’il a imaginé lui-même et dont il voulait faire un film. « C’est une idée qui m’est venue parce que j’ai visité beaucoup d’enfants malades du cancer en tournée, et j’avais envie de mettre ces enfants là en vedette, parce qu’ils sont pour moi de véritables héros. » Le film sortira en février 2016.

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