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Hitman Agent 47 : vraiment si catastrophique ?

Le premier film sur "Hitman" avait fait dresser les poils des fans du jeu vidéo. Que vaut vraiment Hitman : Agent 47, le reboot en salles ce mercredi ?

Nouvelle adaptation ciné de la série de jeux vidéo Hitman, le film Hitman : agent 47 sort en France ce mercredi, soit 2 semaines après sa première projection aux Etats-Unis. Et outre-atlantique, le box-office a déjà rendu son verdict implacable : seulement 8 petits millions de dollars de recette la première semaine. Pour un film dont le budget dépasse allègrement les 35 millions, c’est peu. Trop peu.

Plombé par le Hitman de 2008 ?

Alors à quoi attribuer le (très) mauvais départ de Hitman : agent 47 ? Peut-être d’abord à son parent pauvre, le film Hitman sorti en 2008. Réalisé par le français Xavier Gens, cette première adaptation de la saga vidéoludique avait dégouté la critique, les spectateurs, et les fans du jeu vidéo, pourtant enthousiastes à l’idée de voir l’histoire du tueur silencieux adapté au cinéma. Les critiques ne sont pas plus tendres avec Hitman : agent 47. Pourtant, tout n’est pas à jeter dans ce reboot, loin de là.

85 minutes de pure action

Alors que la 20th Century Fox cherchait un réalisateur, c’est grâce à une bande annonce démo de Hitman qu’Aleksander Bach a convaincu les producteurs de l’engager, et ce alors qu’il n’avait jamais réalisé de long-métrage. Ce qui a bluffé la Fox dans la vision de Bach ? Un condensé d’action et de scènes de combat. Le film est au diapason : 1h25 de pure action, de poursuites, de combats et de fusillades totalement immersives. En point d’orgue, une scène dans une usine aéronautique dans laquelle l’agent 47 utilise à plein son environnement pour éliminer une horde de tueurs sur-armés.

Inspiré du jeu vidéo Hitman Absolution

Les fans du jeu y verront un bourrin en lieu et place de l’assassin silencieux qui a fait le succès de la saga Hitman. Pourtant, s’il assume son coté action, le script de Hitman: agent 47 se rapproche bien plus du jeu-vidéo que son prédécesseur. Le héros (qui devait être joué par Paul Walker avant sa mort en 2013, Rupert Friend hérite du rôle) doit ici faire équipe avec Katia Van Dees (Hannah Ware), une jeune femme génétiquement modifiée, qui va l’aider à remonter le fil de son passé et mettre définitivement fin au programme de création des Agents. Un scenario qui ressemble fort à celui de Hitman Absolution, 5ème opus de la saga de jeux-vidéo. On déplorera quand même les inévitables (vraiment ?) moments de doute existentiels du tueur, qui font franchement tâche dans ce déchainement de fureur. Un film d’action divertissant, à ne pas trop prendre au sérieux donc.

Hitman : agent 47, en salles le 26 aout

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