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« Fight Club »: deux puéricultrices inculpées pour des combats d’enfants

"Fight Club": deux puéricultrices inculpées pour des combats d'enfants

Dans le New Jersey, aux Etats-Unis, deux anciennes puéricultrices sont accusées d'avoir organisé des combats d'enfants sur leur lieu de travail.

« Fight Club ». Dans le New Jersey, aux Etats-Unis, deux anciennes employées d’une garderie de Cranford sont accusées d’avoir organisé des combats d’enfants. Le tout était filmé par leurs soins et diffusé sur les réseaux sociaux…

Les enfants avaient entre 4 et 6 ans

Le procureur Grace Park a annoncé hier qu’Erica Kenny, âgée de 22 ans, et Chanese White, âgée de 28 ans, étaient toutes deux inculpées de maltraitance d’enfants au quatrième degré tandis que la première est en plus inculpée pour mise en danger d’enfant. Les deux jeunes femmes ont été averties de leur inculpation suite à une enquête menée par l’Unité Spéciale des Victimes après des soupçons d’une extrême gravité et d’une grande rareté. Puéricultrices de profession, les deux prévenues auraient incité des enfants de 4 à 6 ans à se battre au sein de Lightbridge Academy, une garderie de Cranford pour laquelle elles travaillaient.

Des combats filmés et diffusés sur Snachat.

Avec l’aide de son smartphone, Erica Kenny aurait filmé les combats et aurait envoyé les vidéos à des amis sur l’application Snapchat. Elles auraient ensuite circulé sur les réseaux sociaux. Selon la procureur, qui a visionner les films, on y voit les deux employées pousser les enfants à se battre et les encourager à se porter des coups plus violents. En somme, des scènes à la « Fight Club », a résumé le ministère public.

En tout, une douzaine de petits garçons et de petites filles apparaissent sur les images, entrain de se pousser violemment et de se porter des coups. Les enfants impliqués n’auraient pas été grièvement blessés mais l’enquête est toujours en cours. Les parents sont invités à signaler toute anomalie aux autorités. « Même si aucun enfant n’a été blessé durant ces incidents, nous adoptons une politique de tolérance zéro à l’égard de qui agit en contradiction avec le code de conduite de l’Academy qui prône avant tout ‘la sécurité et le bien-être des enfants’. Nous avons licencié ces membres du personnel et maintenons une communication en continu avec tous les parents », peut-on lire dans un communiqué. Les deux femmes risquent cinq ans de prison ferme.

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