Selon un rapport du Syndicat national de l’édition phonographique le marché du disque français est en plein changement et le streaming dépasse largement les téléchargements
C’est officiel la musique change de visage où du moins la façon de l’écouter, c’est en tout cas ce que démontre le rapport fourni par le Syndicat de l’édition phonographique qui prouve que le streaming est passé en tête des moyens d’écoute devant les téléchargements. Au premier semestre de 2014 le Snep déclare que plus de 70% de consommateurs français de musique ont écouté au moins un titre sur les plateformes de streaming comme Spotify, Deezer ou encore Youtube.
Le streaming représente désormais plus de 53% du chiffre d’affaires de l’industrie de la musique en ligne. Ce chiffre est en perpétuelle augmentation depuis plus de deux ans puisqu’en 2012 il ne représentait que 39%. iTunes comme les autres plateformes de téléchargement légales perdent donc une petite part de marché puisqu’elle recule à 42%. Sur ces plateformes de streaming le Snep a comptabilisé plus de deux millions d’abonnés rien que sur le territoire français ce qui représente plus de deux tiers de toute cette industrie.
Le marché musical en baisse
Si la hausse du streaming est assez conséquente elle ne comble néanmoins pas le recul du disque et le marché musical global. Le chiffre d’affaire de l’industrie sur internet à reculé de plus de 9% sur la même période l’an passé soit plus de 198 millions d’euros. Selon le syndicat du disque : Ce résultat est la conjugaison de la baisse attendue des ventes physiques (-13,6%) et, pour la première fois, de celles de téléchargements à l’acte (-18%)
Avant d’ajouter : compenser la chute des revenus du téléchargement à l’acte, mais pas encore le fléchissement global du marché de la musique enregistrée Les artistes et interprètes sont très inquiets par ce changement car il ne touche plus autant de revenus avec le streaming qu’avec les ventes de leur album en ligne et il semble que cette tendance n’est pas prête de s’arrêter.