Thomas Bourgin, 25 ans, s’est tué ce vendredi matin en moto alors qu’il effectuait un trajet de liaison. Le motard français a heurté un véhicule de carabiniers chiliens qui arrivait en sens inverse
La mort est malheureusement l’apanage du Dakar. Ce matin c’est Thomas Bourgin, motard français âgé de 25 ans, qui s’est tué alors qu’il se rendait se rendait au départ de la spéciale de la 7e étape. L’accident a eu lieu à 8 h 23 au kilomètre 237 du parcours de liaison, dans la montée vers la cordillère, côté Chili. Le jeune pilote de 25 ans est entré en collision avec une voiture de carabiniers chiliens qui arrivait en sens inverse. Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête
, a expliqué l’ASO, la société organisatrice de l’épreuve. Les équipes médicales du rallye dépêchées sur place n’ont pu que constater le décès du pilote, probablement mort sur le coup
. Originaire de Saint-Etienne, Thomas Bourgin était 68e au classement général du rallye, qu’il disputait pour la première fois.
Thomas Bourgin, 62e victime du Dakar
Si par son côté seul dans le désert
, le Dakar peut prendre une dimension héroïque, nombreux sont ceux qui ont perdu la vie durant cette course. Lors de l’édition précédente, Jorge Boero, motard argentin de 38 ans, s’était tué dès la première étape en Argentine, entre Mar del Plata et Santa Rosa. Mais les victimes sont aussi souvent les locaux qui meurent fauchés par des véhicules de la course. Hier, deux Péruviens décédaient dans un accident avec un véhicule d’assistance de l’équipe britannique, Race2Recovery. Un accident qui selon le directeur du Dakar, Etienne Lavigne, est survenu en dehors de tout contexte de course
, l’organisation n’étant pas responsable de l’évolution des véhicules d’assistance
. Avec la mort du pilote français ce matin, le nombre de victime du Dakar s’élève maintenant à soixante-deux. De quoi relancer le débat sur les questions de sécurité de cette course.
D.D.