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« The Master » : Quand un vétéran du Pacifique rencontre un gourou

Rencontre, dans l’après-guerre, entre un vétéran du Pacifique et un gourou. La folie des Etats-Unis par Paul Thomas Anderson, réalisateur virtuose… ou nombriliste ? Les avis sont partagés

Avec Magnolia, Punch-Drunk Love et surtout There Will Be Blood, peut être son chef-d’œuvre à ce jour, Paul Thomas Anderson est vite devenu un des plus grands metteurs en scène américains. Il s’est imposé comme un cinéaste de la démesure.
The Master, qui sort aujourd’hui en salle partout en France, a reçu le Lion d’argent (prix de la mise en scène) et la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine pour Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix, au dernier Festival de Venise. De nombreux critiques et journalistes voient dans l’histoire de The Master une grande ressemblance avec les débuts de l’église de scientologie. Or, même si le réalisateur nie s’être inspiré de Ron Hubbard, fondateur de la scientologie, de nombreuses personnes appartenant à la secte n’apprécieraient sûrement pas le film.

Un scénario prenant

Freddie est un vétéran qui s’est battu dans le Pacifique. Perturbé par ce qu’il a vécu, il devient alcoolique et contient difficilement la violence qu’il a en lui. Un jour, il rencontre Lancaster Dodd, le « Maître », un homme extrêmement charismatique qui a fondé un mouvement appelé la « Cause ». Il tombe sous sa coupe… Le film était très attendu et est désormais dans votre cinéma le plus proche. Avec Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman dans les rôles principaux, ça n’augure que de bonnes choses. A vous de juger !

Déborah Dijaud

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