A Paris, un homme vivait depuis 15 ans dans 1,56m2 qu’il louait 330 euros. Faisant l’objet d’un arrêté préfectoral, le logement est maintenant fermé. La propriétaire va devoir reloger le locataire dans un appartement « adapté à ses besoins »
C’est une bien triste découverte faite par la fondation Abbé Pierre. L’association, qui se bat contre le mal logement en France, a en effet signalé, mercredi sur Twitter, un abus de l’immobilier parisien. Dominique, 50 ans, vivait dans un « appartement » de 1,56m2. Si la taille de ce logement est intolérable et illégale (le minimum légal étant de 9m2), le pire est peut-être le prix. La propriétaire faisait payer Dominique 330 euros par mois pour ce minuscule logement, dans lequel un matelas, une plaque de cuisson et un robinet tenaient à peine. Un « triste record » pour la fondation Abbé Pierre qui précise, sur page Facebook, que le local fait l’objet d’un arrêté préfectoral de mise en demeure pour faire cesser l’occupation aux fins d’habitation
. Selon RTL, le logement aurait tout de même été géré par trois agences immobilières.
« Ca me paraissait normal au bout d’un moment »
Survivant grâce à des emplois d’intérim, les revenus de Dominique ne lui permettaient pas de s’offrir un meilleur logement. Mais comment expliquer les quinze années passées dans ce local ? Je rentre, je me couche. C’est en pente donc on tient debout sur 20 cm. On ne vit pas, on survit là. Et on finit par se dire que c’est ça ou la rue. Ca me paraissait normal au bout d’un moment
, a t-il expliqué ce matin au micro de RTL. C’est sur la recommandation d’un voisin de s’adresser à la fondation Abbé Pierre que Dominique a décidé de mettre un terme à cette situation précaire. Selon la fondation la porte de ce minuscule appartement est aujourd’hui fermée et le locataire en attente d’un jugement qui obligerait sa propriétaire à le reloger, dans un appartement adapté à ses besoins
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D.D.