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Univers : le soleil est devenu blanc… deux fois

Univers : le soleil est devenu blanc... deux fois

Ce mois de juin, le soleil est devenu blanc deux fois. La fin des temps est-elle proche ?

Le Soleil habituellement « jaune » est devenu « blanc » deux fois pendant le mois de juin. Au cours de ces épisodes aucune tache solaire n’a été détectée à la surface de l’étoile de notre système solaire. Depuis le mois de juin, le Soleil s’est montré plus calme qu’à son habitude à cette période. Ce phénomène rarissime s’appelle le Soleil « blanc ». Paul Dorian, météorologue de l’observatoire du climat Vencore Weather a confirmé que « pour la deuxième fois du mois, le Soleil est devenu complètement blanc ».

Soleil : aucune tache solaire, quelles significations ?

Les taches solaires sont des zones sombres autour du Soleil. Elles indiquent une intense activité magnétique. Ces événements ralentissent la convection solaire et entrainent une réduction de la température de l’astre où elles se situent. Pour les scientifiques et les météorologues, l’observation des taches solaires est essentielle. Leur présence ou leur absence a des conséquences directes sur l’environnement, mais aussi sur la technologie de notre planète Terre. Un peu compliqué à comprendre, qu’est ce que ça signifie ? Rien de grave c’est le principal. Ces épisodes de Soleil « blanc » sont considérés comme parfaitement normal. Cela traduit que le Soleil approche d’un minimum solaire, phénomène qui devrait avoir lieu en 2019 ou 2020. Ces épisodes devraient se multiplier prochainement et durer des jours, des semaines et des mois entiers. C’est le début de la fin du cycle solaire numéro 24 qui a débuté en 2008.

Un mini-âge de glace est en marche

Il n’y a rien de grave. Cependant, ce n’est pas forcement porteur de bonnes nouvelles. Lorsque le cycle 24 était dans son maximum solaire en 2013, le nombre de taches solaires relevées était au plus bas depuis 1755. Pour Elite Daily, le site d’informations américain, il pourrait s’agir d’un mini âge de glace. Les scientifiques appelleraient ce phénomène « minimum de Maunder », en référence à la période qui s’est étendue de 1645 à 1715. A l’époque l’activité à la surface de l’astre solaire était faible et les températures sur Terre quasi glaciaires, suffisamment pour que la Tamise de Londres soit gelée.

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