Alors qu'il venait pour des loyers impayés, un huissier est tombé sur le corps momifié d'un homme décédé depuis trois ans dans la salle de bain de la maison.
C’est Ouest France qui révèle cette découverte macabre. Tout commence avec un simple contrôle. En effet, la locataire de la maison bourgeoise de la rue Saint-Gildas à Vannes ne paie plus ses factures. C’est donc le propriétaire et un huissier de justice qui se rendent dans le logement en question. Personne ne répondant, ils décident d’entrer. Mais, ils n’auraient préféré ne jamais être entrés. En effet, en vadrouillant dans la salle de bain, dont le contour de la porte a été rembourré avec de l’adhésif, les deux hommes tombent sur le corps d’un homme momifié. Ce n’est pas le locataire, car le corps retrouvé remonte à plusieurs mois.
Le corps momifié est mort depuis trois ans
Selon les informations de Ouest France, l’homme avait le visage recouvert d’un sac plastique et le corps recouvert du rideau de douche. L’autopsie a révélé que le cadavre était entreposé ici depuis près de trois ans. Personne cependant n’avait soupçonné la présence du corps dans l’habitat. La porte calfeutrée et les fenêtres fermées ne pouvaient laisser passer aucune odeur et donc personne n’a pu savoir ce qui se tramait dans cette maison. La jeune femme de 28 a été interpellée samedi 12 septembre par la police et a avoué qu’il s’agissait du corps de son ex-compagnon qu’elle avait abattu suite à une dispute conjugale violente.
Elle avait déménagé mais continuait de payer
Dans les colonnes du quotidien régionale, une voisine explique que « je ne croisais pas souvent ma voisine. La dernière fois que je l’ai vu, c’était au mois de juillet. Elle est venue chercher des affaires avec cinq hommes, puis elle est repartie. Elle vivait sur la route et venait rarement chez elle ». En effet, la jeune femme ne vivait plus ici depuis plusieurs années, mais elle payait quand même le loyer. C’est l’arrêt des traites qui a forcé les huissiers et le propriétaire à intervenir et découvrir ce spectacle horrible.
Crédits photo: Ouest France