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Usurpation d’identité: un homme se fait attraper par la police à cause de son doigt

Usurpation d'identité: un homme se fait attraper par la police à cause de son doigt

S'il est difficile d'usurper une identité, parfois, certaines personnes mal intentionnées passe à un doigt de la correctionnelle !

C’est une histoire un peu spéciale à laquelle a été confrontée la police strasbourgeoise. En effet, alors qu’une patrouille était chargée de contrôler plusieurs véhicules sur l’avenue Aristide Briand, dans le centre de la ville de la ville alsacienne, la police croise alors la route d’un homme au volant plutôt bizarre. Il décide donc de l’arrêter pour effectuer un simple contrôle routier samedi vers 20h. Si le contrôle se passe bien, les forces de l’ordre voulaient voir les papiers du véhicule et de l’automobiliste. Mais sur le petit papier rose, il était marqué que l’homme avait perdu une partie d’un doigt de la main. Les policiers ne sont alors pas au bout de leur surprise.

Il devait lui manquer un doigt mais…

En effet, alors que l’homme a présenté un permis qui annonce une infirmité, les policiers ont donc vérifié que celui-ci disposait bien de cette gêne. Mais selon le journal local Dernière Nouvelles d’Alsace, l’automobiliste leur a présenté ses deux mains qui étaient en fait… tout à fait complètes. En fait l’automobiliste leur avait présenté le permis d’une autre personne. Il a ensuite été interpellé et placé en garde à vue au poste de la police nationale de Strasbourg. L’home, âgé de 52 ans, devrait être jugé rapidement par le tribunal correctionnel de la ville pour usurpation d’identité.

La loi sur l’usurpation d’identité est sévèrement punie

Selon l’Article 226-4-1 créé par LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 – art. 2, « le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende ». Cette peine correspond aussi à une infraction lorsqu’elle est commise sur un réseau de communication public en ligne.

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