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Trois policiers roués de coups par des vendeurs à la sauvette à Paris

policiers agressés à Paris par vendeur à la sauvette

Alors qu'ils tentaient de confisquer la marchandise de vendeurs à la sauvette, trois policiers ont été pris à parti et roués de coup. L'un des agresseurs a écopé de cinq mois de prison ferme.

C’est le Parisien/Aujourd’hui en France qui révèle cette information avec une vidéo choquante. Sur son site internet, le quotidien poste une vidéo amateur sur laquelle on peut voir plusieurs vendeurs à la sauvette dans le jardin des Tuileries, s’attaquer à trois policiers de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC). Selon eux, la scène aurait été filmée vendredi 8 août 2015 à Paris. Selon le média, les trois représentants de l’ordre auraient essayé de confisquer la marchandise des vendeurs jusqu’à ce que un des vendeurs s’emportent selon le syndicat de police Alliance contacté par 20Minutes.

« C’est un affrontement d’une extrême violence »

« C’est un affrontement d’une extrême violence, en plein jour, contre des policiers en tenue et donc clairement identifiables », a déclaré le policier syndiqué, Loïc Lecouplier dans les colonnes de 20Minutes. Il s’est d’ailleurs étonné de voir la vidéo postée sur videopolice.com, un site internet de reportages sur la police nationale. Connus pour prendre leurs jambes à leur cou à l’approche de la police, Loïc Lecouplier explique : « qu’ils aillent à l’affrontement direct, comme ce vendredi, est à mon sens une première ».

Un policier au sol roué de coups

Selon le syndicaliste, interviewé sur 20Minutes, un des agresseurs a été jugé lundi 10 août en comparution immédiate, et a été condamné à cinq mois d’emprisonnement ferme. Pour le moment, selon Alliance, les trois policiers agressés seraient légèrement blessés. Dans le document de 29 secondes, on y voit un policier tomber à terre dans la bousculade. Celui-ci est alors roué de coups par les clandestins. Alors qu’un de ses collègues tente de lui venir en aide, il reçoit un coup de pied en plein visage. Le groupe est ensuite dispersé avec l’intervention d’une troisième fonctionnaire utilisant sa bombe lacrymogène.

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