Les Français ont donné leur avis, et à hauteur de 56% ils sont contre les arrivées de migrants sur le sol français.
Selon un sondage de l’institut Elabe pour BFMTV publié mercredi 2 septembre, les français sont à 56% opposés à l’accueil dans migrants sur le territoire. Les différences entre les opinions des gens de gauche et de droite sont d’ailleurs nettement marquées dans cette enquête. Par exemple, un sympathisant Europe-Ecologie/Les Verts sont favorables à leur accueil à hauteur de 73% et 68% pour le Parti Socialiste. Pour le Front National, le refus de les accueillir s’élève à 91% contre 67% chez les Républicains. Des chiffres qui ne changent pas, en effet, un autre sondage publié par Le Figaro et réalisé par Ifop donnait un résultat de 64% de Français opposés à l’accueil de migrants.
Les différences sociales et religieuses et coeur du problème
Pour ceux qui sont contre, leurs réponses se justifient autour du problème de la crise économique. En Juillet, Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, avait déclaré au Figaro : « Les Français perçoivent la France comme un pays affaibli économiquement, au chômage élevé, aux ressources publiques rares, et à la population immigrée déjà relativement importante ». Ajoutant ensuite qu’ « En revanche en Allemagne, où l’économie est florissante et la démographie en berne, les Allemands ont conscience qu’ils ont les moyens et besoin de ces immigrés ». Mais ce n’est pas tout, la différence culturelle et religieuse joue une part importante. En effet, sur le même sondage, 54% des Français sont favorables à l’accueil des Chrétiens d’Orient.
Les personnes âgées plus favorables à l’accueil des migrants
Selon le sondage dévoilé hier sur BFMTV, l’opposition à l’accueil des migrants est surtout ressentie chez les 35-49 ans à hauteur de 63%. Une opposition avec les plus de 65 ans qui eux sont favorables à 62%. Une raison tout à fait logique pour Jérôme Fouquet qui explique que « C’est chez les 35-49 ans que le vote Front National est le plus élevé. C’est une génération qui a vécu avec la crise, qui est actuellement active, et qui se débat dans un contexte économique difficile », alors que chez les personnes âgées, « les retraités, ont un niveau de vie plus stable et élevé, et ont vécu et grandi dans les années 60 et 70 où l’immigration n’était pas un problème aussi important qu’aujourd’hui ».