Actualités
Partager sur

Restos du coeur : le responsable de l’association a-t-il menti ?

Restos du coeur : le responsable de l'association a-t-il menti ?

Vendredi 1er juillet, un gérant des Restos du coeur à Montreuil a déclaré s'être fait agresser par un couple dans la rue non loin des locaux ou il est bénévole. L’histoire qu’il a raconté pourrait être mensongère.

Le responsable de l’association des Restos du coeur a été victime d’une agression violente le 1er juillet 2016. Il a été blessé à la clavicule ainsi qu’à l’abdomen et a assuré à la police que ces agresseurs étaient un couple, un homme et une femme, munis d’une hache et d’un couteau. Selon le parquet de Bobigny, l’homme aurait essayé de le frapper avec une hache, le responsable des Restos du coeur aurait réussi à y échapper. Mais la compagne, une femme voilée l’aurait tout de même frappé au couteau à hauteur de l’abdomen à plusieurs reprises. Le couple aurait ensuite crié « Allah akbar, chien d’infidèle » avant de s’échapper. Une enquête judiciaire a été ouverte par la brigade criminelle mais aucun témoin de l’agression ne s’est fait connaître.

Une agression inventée de toutes pièces ?

Selon les sources de LCI, recueillies par nos confrères du Parisien, le gérant du Restos du coeur serait en garde à vue pour « dénonciation de crime imaginaire ». Cette décision a été prise mardi 5 juillet dans la fin de la matinée. Toujours selon LCI : « les policiers de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres estiment que la version livrée par cet homme est truffée d’incohérences. Dans les heures qui avaient suivi les faits, plusieurs zones d’ombre étaient rapidement apparues dans son témoignage ». En effet, la hache et le couteau de l’agression ont été analysés par la police scientifique, les ADN retrouvés appartiennent à la victime présumée et sa femme. Malgré ces informations, celui-ci maintient ses dires.

Un responsable des Restos du coeur devant la justice

Le gérant doit être déféré aujourd’hui, mercredi 6 juillet devant la justice pour « dénonciation de crimes et délits imaginaires » selon nos confrères du Parisien. Il devrait être convoqué devant la justice à une date ultérieure. Malgré ces informations concernant les deux ADN isolés sur les armes qui appartiennent à sa femme et à lui, le gérant a assuré ne pas comprendre, et maintient ses dires. Les éléments scientifiques apportés par l’enquête de la police judiciaire ont apporté une toute autre possibilité dans cette histoire d’agression de Montreuil en Seine-Saint-Denis. L’homme est placé en garde à vue, il peut y rester jusqu’à 48 heures.

Auteur: J-H

Afficher +