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Règles: de plus en plus de cas de syndrome de choc toxique

Règles: de plus en plus de cas de syndrome de choc toxique

Le syndrome de choc toxique touche quatre fois plus de jeunes femmes qu’il y a dix ans. Face à ce risque un médecin lance une enquête de grande ampleur.

Le professeur Gérard Lina étudie le syndrome de choc toxique depuis plusieurs années. Il a observé que depuis 2004 le nombre de cas avait été multiplié par quatre.

Mieux étudier le syndrome de choc toxique

Le professeur Gérard Lina lance une initiative très particulière. Il souhaite collecter des tampons usagés par le plus grand nombre de femmes possibles.

Le but de cette opération est de mieux observer les bactéries présentes dans les tampons des femmes. Le docteur espère ainsi mieux prévenir contre les syndromes de choc toxique.

Qu’est-ce que le SCT ?

Le syndrome de choc toxique (SCT) est une maladie très mal connue des jeunes femmes. Pourtant ce sont elles qui sont le plus touchées par ce choc qui peut leur être fatal.

Le choc toxique est causé par une toxine naturellement présente chez l’être humain. Néanmoins la plupart des gens développent des défenses immunitaires contre cette toxine. Ce qui fait que le SCT est très rare.

Ce qui déclenche la maladie peut être une infection liée à une piqûre d’insecte ou une chirurgie. Tout le monde peut donc être touché.

De plus ses symptômes sont très proches de ceux de la grippe. Nausée, vomissement, fièvre, douleurs musculaires et maux de gorge par exemple.

Pourquoi le SCT est associé aux femmes et leurs règles ?

Mais le staphylocoque doré est notamment présent dans le vagin chez les femmes. C’est pourquoi on l’associe souvent le SCT aux règles.

Et plus particulièrement à l’utilisation de tampons. Sur les 17 cas de SCT répertoriés l’année dernière, le tampon est tenu responsable pour la moitié d’entre eux.

Il crée un bouchon qui favorise le développement du staphylocoque. A l’apparition des premiers symptômes il faut donc immédiatement retirer son tampon et consulter un médecin.

Comment prévenir le risque d’infection ?

Pour éviter d’être victime d’un SCT il est notamment recommandé de bien suivre les notices d’utilisation fournies par les fabricants de tampons.

Selon le professeur Gérard Lina du CHU de Lyon, seules deux tiers des femmes qui ont subi un SCT avaient lu les notices d’information correctement.

Comme par exemple ne pas garder un tampon plus de 8 heures. Et surtout porter des tampons adaptés à son flux. Les médecins recommandent également de porter au moins une fois au cours des règles une serviette hygiénique.

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