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Radicalisation: un prisonnier n’est pas revenu dans sa cellule après sa permission

Radicalisation- un prisonnier n'est pas revenu dans sa cellule après sa permission

Un homme victime de radicalisation en prison n'est pas revenu dans sa cellule après la fin de sa permission.

Un homme condamné pour braquage en 2013 qui était placé en détention à la prison de Meaux-Chauconin en Seine et Marne, n’a pas regagné sa cellule après une permission qui lui avait été accordée dimanche 20 septembre dernier. Encore aujourd’hui, il est recherché par les forces de l’ordre. Le jeune homme d’une trentaine d’années se serait converti et radicalisé à l’Islam en prison. Selon les informations du Point.fr, il aurait indiqué à ses voisins de cellule qu’ils entendraient bientôt parler de lui. Une menace inquiétante lorsque l’on sait que la France est dans le viseur des djihadistes depuis plusieurs années.

Un groupe d’islamistes radicalisés dans cette prison francilienne

Selon LePoint.fr, aucune personne n’a souhaité répondre aux questions concernant le prisonnier au cabinet de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Cependant, une source policière a confirmé au journaliste que « certes, il s’est radicalisé, mais la situation est sous contrôle ». En effet, la prison et ses détenus sont sous contrôle depuis l’incarcération d’un certain Jérémy Bailly. Celui-ci serait la tête pensante d’un réseau islamiste composé d’une trentaine de personne, tous enfermé à la prison de Meaux-Chauconin. L’homme avait été mis en prison après une tentative avortée contre un magasin hyper-Casher de la ville de Sarcelles.

La radicalisation en prison est un fléau

La radicalisation des détenus est encore au coeur de l’actualité avec ce prisonnier. Il est d’ailleurs difficile de définir le nombre de détenus incarcérés pour des petits délits. Un article datant de janvier 2015 centrait le problèmes sur les prêcheurs qui deviennent des Imams auto-proclamés durant leur incarcération. « On voit des détenus changer, se raser la tête, se laisser pousser la barbe, changer de fréquentations », racontait Richard Payet, surveillant (FO) à la maison centrale d’Ensisheim, dans les colonnes du journal Le Monde, impuissant face à ce phénomène qui devient de plus en plus présent dans les prisons.

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