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La prostitution étudiante, un fait de plus en plus actuel !

La prostitution étudiante est une forme de prostitution exercée de manière régulière ou occasionnelle par les étudiants et devient de plus en plus actuelle

Avec la rentrée des classes, nombreuses sont les polémiques étudiantes à refaire surface. Parmi elles, la prostitution étudiante, un phénomène de plus en plus actuel. Elle remet en question l’idée de précarité chez les jeunes.

Un choix ou une nécessité ?

Considéré par beaucoup comme un choix (selon une étude du CIDFF, 98% des hommes pensent que la prostitution est un choix), la prostitution étudiante est pourtant bel et bien une nécessité.

Il suffit de voir une jeune étudiante de 20 ans sortir d’un sex-shop avec un énorme god ceinture réaliste et vibrant xxl pour couple à la main pour comprendre que cette pratique n’est pas juste un phénomène de mode. Mais bel et bien une solution de dernier recours pour financer ses études.

A vrai dire, selon les rares témoignages recensés, ce ne sont souvent pas les étudiantes qui décident de se lancer dans cette pratique. Mais bien les proxénètes qui profitent d’un moment de faiblesse. Comme les période d’examens, soirées festives, moment difficile pour les approcher et les enrôler dans leur réseau.

Un phénomène tabou

Bien qu’elle soit de plus en plus répandue, cette pratique reste encore et toujours un phénomène tabou. Dont très peu osent parler, en particulier les étudiantes qui y ont recours.  Aucune étude, recherche ou statistique n’existe à ce sujet, malgré la gravité de la situation.

En effet, selon Victor Lepère, président du syndicat étudiant Unef Artois, « la majorité de ceux qui se lancent là-dedans a des problèmes d’argent. Et n’ose pas venir en parler. La porte de la prostitution est tellement facile à ouvrir avec Internet. »

Prostitution sur internet, prostitution quand même

Effectivement, vu la prolifération de sites de rencontre et de porno, il est maintenant devenu possible de se prostituer via la toile. Sans même avoir sortir de chez soi. Ce qui rend le recensement de ces malheureuses victimes quasiment impossible, de même que le fait de leur venir en aide.

Malgré tout, on évalue le nombre de prostituées étudiantes à 750 000 en France. Un chiffre affligeant qui nous fait largement douter des solutions d’aides aux jeunes en situation de précarité. Et même si certaines associations proposent de venir en aide à ces personnes, très peu sont celles qui reçoivent ce genre de victimes.

Seule lumière au bout du tunnel, l’UNEF, qui se bat encore et toujours pour mettre en place une allocation d’autonomie pour tous les étudiants, peu importe leur situation sociale. En attendant, elle offre d’ores et déjà un soutien moral à qui en aurait besoin. A bon entendeur…

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