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Picardie: une quantité phénoménale d’armes à feu retrouvée dans une maison

Picardie: une quantité phénoménale d'armes à feu retrouvée dans une maison

La douane a mis la main sur une quantité incroyable d'armes à feu dans une maison picarde… Une découverte qui fait froid dans le dos.

Ce sont des armes de guerre qui feraient frissonner n’importe quel être humain. En effet, les policiers de la Douane de Laon dans l’Aisne ont saisi des fusils d’assaut, des mitrailleuses, des carabines, deux bazookas, un lance-roquette, et une quarantaine d’armes de poing… La liste est longue et surtout impressionnante… Epaulés par les gendarmes, les policiers ont retrouvé cette armada de guerre au domicile de deux particuliers. Si déjà la quantité d’armes est hallucinante, les forces de l’ordre ont bondi en arrière en découvrant que le stock était conservé à proximité de munitions, d’obus, de grenades et de détonateurs… Tout pour préparer une guerre.

Un laboratoire pour armes dans la maison

Les deux hommes qui ont organisé cette armurerie clandestine avait utilisé un stratagème presque ingénieux pour masquer leurs armes. En effet, ils les avaient cachées dans des bidons qui étaient ensuite enterrés dans le jardin. Un stratagème qui prouve donc que la quantité d’armes amassées étaient forcément dans un but non légal… Mais ce n’est pas tout, les deux compères ne se contentaient pas de seulement vendre des armes. En effet, une dépendance entière de la maison avait été modifiée pour servir d’atelier pour remilitariser les armes en question.

Ce ne sont pas des collectionneurs d’armes

Parmi les papiers découverts, des certificats de neutralisation et des poinçons ont été saisies par les douanes qui y ont découvert un véritable laboratoire dédié à la maintenance des armes. Une découverte qui vient encore une fois confirmer la thèse que les deux personnes arrêtés n’étaient en rien des collectionneurs d’armes ou même de simple passionnés. Selon les premiers éléments de l’enquête, ils auraient tout simplement affaire à des trafiquants d’armes. Malgré tout, afin de ne pas tirer de conclusions trop hâtives, le service national de la douane judiciaire a décidé de poursuivre son enquête.

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