Pour circuler en voiture dans Paris, il faudra se munir d'une vignette indiquant les normes anti-pollution des véhicules en question.
Alors que la politique d’Anne Hidalgo à Paris fait polémique, surtout chez les automobilistes, cela risque de ne pas s’améliorer. En effet, après avoir interdit les vieux véhicules dans la capitale, la maire de Paris préconise l’utilisation d’un macaron anti-pollution sur les pare-brises. Un dispositif qui sera mis en place dès le 1er janvier 2017 et qui risque de coûter cher aux automobilistes. En effet, à défaut de l’affichage anti-pollution, les automobilistes pourraient recevoir une amende.
Comment se procurer cette fameuse vignette
La mairie de Paris a donc présenté ce dispositif ce mardi 29 novembre au matin. Elle s’apprête d’ailleurs à lancer une campagne de sensibilisation dans la lutte anti-pollution. Et surtout pour savoir comment se procurer ce fameux sésame. Il coûtera 4,18 euros. Si le macaron en lui même ne nécessite que de remplir un formulaire, la somme est prévue pour les frais d’envoi. L’association 60 millions d’automobilistes, est d’ailleurs révoltée contre ce procédé. « On nous l’avait annoncée comme gratuite les six premiers mois. A l’évidence, elle ne le sera pas », a déclaré un des responsables à Europe 1.
Où se la procurer ? Rien de difficile, il suffit de se rendre sur le site du ministère de l’Ecologie et des Transports et de remplir le formulaire en question. Les vignettes se déclineront en un total de six couleurs. Elles seront de vertes à grises. Les vertes seront les véhicules qui répondent parfaitement aux normes anti-pollution. Les grises seront celles pour lesquelles les voitures sont les plus polluantes. Notamment les voitures anciennes et celles qui roulent au diesel.
Une norme anti-pollution qui soulève quelques doutes
Selon Pierre Chasseray, de l’Association 60 millions d’automobilistes, ce dispositif soulève quelques problèmes. « la vignette doit rester tout le temps. Il ne faut surtout pas l’enlever. S’il n’y en a pas, les véhicules seront considérés comme les plus polluants et seront soumis à verbalisation ». Le responsable de l’association ajoute que « je me mets à la place de tous les touristes, ceux qui habitant la province, la banlieue et qui vont pouvoir se retrouver piégés parce qu’ils n’auront pas la vignette ».
De plus, cela aura pour but de dénoncer sur la place publique les véhicules les plus polluants et donc pointer du doigt les pollueurs. Et dans ces cas, tous les automobilistes ne peuvent pas nécessairement changer de voiture…
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