Le centre d'accueil pour SDF de Paris 16 a été victime d'une tentative d'incendie. Une attaque qui ne passe pas pour la ministre du Logement.
Le centre d’accueil pour SDF du 16ème arrondissement de Paris n’arrête pas les polémiques. En effet, après les différentes manifestations et scandales autour du bâtiment, un nouvel acte vient encore jeter de l’huile sur le feu. Cette fois-ci, c’est un homme qui a tenté d’y mettre le feu dans la nuit de samedi à dimanche. Inauguré la veille, ce centre d’accueil pour SDF est contesté par un bon nombre de riverains.
Pour ses débuts, le centre d’accueil pour SDF abrite près d’une cinquantaine de personnes dont beaucoup d’entre eux sont des mineurs. Ce n’est pas la première fois qu’une tentative d’incendie est enregistrée par les autorités contre ce bâtiment. En effet, le 17 octobre, soit trois semaines avant son ouverture, un départ de feu avait été observé. Si rien d’officiel n’a été annoncé pour le moment, l’acte volontaire est privilégié par les enquêteurs.
Ce n’est pas la première tentative dincendie
La première personne à réagir contre cette tentative d’incendie est Emmanuelle Cosse. La ministre du Logement a en effet déclaré à l’AFP sa colère. « Ce centre est ouvert. Il accueille plusieurs familles, dont des bébés et il y a des personnes qui ont pensé possible d’attenter à leur vie », a-t-elle déclaré. Si l’acte avait pour but d’incendier l’immeuble alors que des occupants se trouvait à l’intérieur, le coupable pourrait être jugé pour tentative de meurtre.
Le centre d’accueil pour SDF, composé de plusieurs modules en bois, est long de 196 mètres. Installé dans l’Allée des Fortifications aux abords du bois de Boulogne, il est pourtant caché des habitations des riverains. Selon les autorités, 27 adultes et 24 enfants ont déjà trouvé refuge dans l’édifices. A pleine capacité, il pourra accueillir près de 200 personnes, ce qui ne plait pas aux habitants de ce quartier chic de Paris.
Des manifestations violentes contre le centre d’accueil pour SDF
En effet, 40 000 personnes avaient signé une pétition contre la construction du centre d’accueil pour SDF. Une majeure partie des opposants accuse les têtes pensantes du projet de camouflé le bâtiment pour un faire un refuge pour migrants. Si une réunion d’information avait été organisée, celle-ci s’était terminé pugilat. La ministre du Logement ne compte d’ailleurs rien céder: « il y a 118 000 places d’hébergement d’urgence ouvertes tous les soirs en France, dont 92 000 en Ile-de-France. On a heureusement très rarement des actes criminels », a-t-elle déclaré. Pour elle, « il est hors de question de céder à ce genre de tentative ».
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