Didier Cristini, le chef de la police des polices de Nice est au coeur d’un scandale qui l’oppose à la brigade des stups de sa région.
Un des patrons de la police des polices est dans le viseur de… la police des polices des polices. D’après les révélations de Mediapart, lundi 17 août 2015, le commissaire Didier Cristini, chef de l’antenne de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) ferait l’objet d’une enquête interne. Cette affaire avait été révélée par RTL au début du mois d’août. Elle mettrait en opposition les policiers de la brigade des stupéfiants et l’inspection générale de la police nationale. Selon le chef de la brigade des stups, le chef local de l’IGPN se livre à un véritable harcèlement sur ses collègues: « Les membres de la brigade ne supportent plus d’être traqués injustement par la seule hostilité d’un homme », avait écrit l’homme dans une lettre adressée au directeur départemental de la sécurité publique.
Déjà au coeur d’anciens scandales de la police
L’enquête a donc été ouverte car les services de Didier Cristini sont accusés d’avoir eux-mêmes menés plusieurs enquêtes sur le service des stups, auditionné des dealers et dont certains ont livré des témoignages à charge. Didier Cristini était déjà à l’origine de plusieurs scandales, notamment, celui très médiatique de la dissolution de la BAC nord de Marseille en octobre 2012, dont certains ont été mis en examen pour « vol en bande organisée, extorsion en bande organisée, acquisition, détention et transport non autorisé de stupéfiants ».
Une histoire compliquée entre policiers
Au fur et à mesure des instructions judiciaires, Mediapart explique que les accusations arrivent une à une en fonction du déroulement de l’enquête. Mais selon eux, ce scandale pourrait finalement se résumer à de simples « entorses au règlement ». En tout cas, quand la police des polices lance une enquête sur le chef de la police des polices sur les accusations d’un service de police… ça donne mal au crâne !
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