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Nancy: l’inhumation d’une défunte vire à la catastrophe

Nancy: l'inhumation d'une défunte vire à la catastrophe

Près de Nancy, l'inhumation d'une défunte à viré à la catastrophe pour la famille qui n'a pas pu faire son deuil.

C’et une histoire incroyable que relate L’Est Républicain. Vers Nancy, la famille d’une défunte a vécu des funérailles terriblement mouvementées. En effet, le cercueil n’a pu rentrer dans le caveau et l’inhumation a été reportée sans cesse. La famille est traumatisée.

Les pompes funèbres voulaient faire rentrer le cercueil « coûte que coûte »

« Nous n’avons toujours pas fait le deuil de notre maman. Parce que nous avons vécu quelque chose qu’on ne voit que dans les films… ». En juillet 2015, deux frères doivent inhumer leur mère, décédée cinq jours plus tôt.« Après l’église, cent à cent vingt personnes sont présentes au cimetière. Certains sont venus de Bretagne, d’autres de Montpellier » pour rendre hommage à cette maman. Mais alors que le cercueil est posé sur des madriers, on s’aperçoit qu’il ne va pas rentrer dans le caveau de trois places vendu à la famille ! « Tout le monde s’est regardé dans le blanc des yeux. C’était aussi glaçant qu’insupportable ». Les porteurs sont encore secoués de cette mésaventure: « On nous a proposé de pencher le cercueil – on en frémit encore aujourd’hui -, d’en limer les angles ou encore de raboter les bords du caveau ! De toute façon, il était impossible de placer le cercueil au fond, car la cuve a une forme trapézoïdale ». Un des fils donne l’ordre de ramener le corps à la chambre funéraire. Mais le service de pompes funèbres n’est« pas d’accord, fait ramener le cercueil » près de la tombe pour le faire rentrer « coûte que coûte, au moins en position haute »  rapporte L’Est Républicain.

« À lui casser les épaules »

« Avant la cérémonie, le cercueil initial avait été changé au motif que notre mère était trop forte et qu’il fallait prendre un autre modèle sauf, – ce sont les mots-, à lui casser les épaules ! Les pompes funèbres auraient dû à cet instant s’interroger sur la taille du caveau et celle, adéquate, du cercueil. Elles ne l’ont pas fait ! Où sont le conseil et la compétence ? » martèle la famille.

Finalement, le corps a été inhumé le lendemain dans un caveau « au béton raboté », mais un litige subsiste quant au prix et au choix de la pierre tombale… et d’un problème d’infiltration d’eau. La sépulture est toujours à nu et la famille a saisi un avocat. « Il n’y avait plus qu’une vingtaine de proches. C’est honteux. On nous a volé notre chagrin et notre recueillement, l’hommage à notre maman ».

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