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Montpellier: une trentaine d’employés municipaux avaient organisé une arnaque pour ne pas venir au travail

Montpellier: une trentaine d'employés municipaux avaient organisé une arnaque pour ne pas venir au travail

La mairie de Montpellier n'en revient pas. En mutualisant les services de la municipalité, il s'est avéré qu'une trentaine de personnes ne venaient jamais travailler alors qu'elle pointait tous les matins.

Une grande escroquerie d’emplois fictifs vient d’être démantelée à la mairie de Montpellier et semble être… une surprise générale. En effet, la mairie de la capitale du Languedoc-Roussillon a découvert qu’entre 20 et 30 agents de la commune seraient rémunérés à ne rien faire, et certains n’auraient même jamais mis le pied dans le bâtiment. Une arnaque bien huilée dont personne au sein de l’équipe municipale ne semble être au courant tant l’information a fait du bruit dans la commune et sa région. Le maire de Montpellier, Philippe Saurel (divers gauche), a d’ailleurs déclaré qu’ « il y a là entre 20 et 30 postes qui ont été très largement visualisés où les fonctionnaires en question sont absents de la mairie, même s’ils sont rétribués. Je suis en train de mettre à plat tout ça. L’argent public, c’est l’impôt des Montpelliérains. Ce n’est pas acceptable ».

La mairie de Montpellier découvre la supercherie par hasard

Le système de cette escroquerie à la mairie de Montpellier était extrêmement bien huilé. En effet, un employé municipal, qui lui vient travailler tous les matins doit badger pour indiquer sa présence et son embauche dans l’établissement. Mais un des fonctionnaires semble avoir plusieurs badges et chaque matin, il enregistre l’arrivée de plusieurs personnes à leur place. Même scène le soir, où c’est lui qui pointe pour indiquer leur départ. La mairie de Montpellier, qui emploie chaque jour près de 4 300 agents municipaux s’est rendue compte de l’arnaque lorsque le maire a entrepris de mutualiser les services.

Des questions sur la possibilité de tels faits

Les fonctionnaires qui ont pris part à cette arnaque pourraient faire l’objet d’une procédure disciplinaire si les faits sont avérés. Mais plusieurs questions se posent. Dans le cas où cela s’est réellement produit, comment près de 30 agents municipaux ont pu se soustraire à leur travail sans que leurs supérieurs ne les remarquent ? Et comment le service DRH qui distribue les fiches des paies, ne s’est pas rendu compte que les personnes concernées ne venaient jamais à leur bureau ? Une histoire incroyable qui risque de révéler certains secrets.

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