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Migrants: le maire de Béziers fait scandale dans une vidéo

Robert Ménard s'attaque aux migrants

La question des migrants enflamme la France et ses maires de commune. Pour Robert Ménard, maire de Béziers, la réponse est évidente.

Le maire de Béziers, Robert Ménard, fait encore polémique dans une vidéo. Alors qu’en 2008, il avait montré sa forte opposition à l’organisation des Jeux Olympiques par la Chine, il avait déclaré : « Boycottez le pays qui piétine les droits de l’Homme ». Aujourd’hui, il clame haut et fort aux migrants venus de Syrie qu’ils ne sont pas les bienvenus dans sa ville. Déjà quelques jours avant, il avait déjà fait connaître sa position sur les migrants via Twitter en postant une Une manipulée de la gazette de la ville faisant croire à une invasion de migrants. Cette fois-ci, c’est une vidéo postée sur la page YouTube de la ville vendredi 11 septembre qui fait polémique. On le voit au cours d’une visite à des migrants syriens installés dans un quartier de sa ville.

Les migrants ne sont vraiment pas les bienvenus à Béziers

Sur la vidéo, on découvre le maire de la ville, orné de son écharpe de maire, accompagné de policiers municipaux, diffusant un message clair: « vous n’êtes pas les bienvenus ». Dans la vidéo, on le voit aller à la rencontre des occupants de l’HLM. Un des migrants interpellés ouvre la porte, le bras handicapée, mais Robert Ménard ne se démonte pas et lui déclare: « vous volez l’eau et l’électricité, vous n’avez pas à occuper les logements. Si vous avez envie d’être accueillis, vous allez dans des villes ailleurs prêtes a le faire, je ne suis pas prêt à le faire dans ces conditions ». Cette vidéo qui contraste fortement avec ses anciennes activités de président de Reporters sans frontières. Il déclare alors : « Moi je compatis au malheur des gens mais pas dans ces conditions-là ». Il explique son geste par la manipulation dont seraient victimes les migrants par les associations politiques qui plaident pour leur accueil.

La ville martyre de Homs

Le journal municipal plaident d’ailleurs la cause du maire. Les principaux réfugiés étant de la ville de Homs en Syrie, celui-ci explique que : C« ette cité, libérée de l’occupation de l’Etat islamique en 2014, n’est plus en guerre depuis plus d’un an… ». Et même si les djihadistes n’ont jamais pris la ville, elle est devenue un champ gaziers qui a forcé les habitants à fuir leurs terres. La ville a d’ailleurs subi des bombardements répétitifs depuis 2011, la cité étant le principale bastion de la révolte contre Bachar al-Assad.

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