Si le mariage homosexuel a fait débat en France. Au Brésil, ce sont carrément trois femmes qui se sont unies.
En France, il y avait eu tout un débat pour la légalisation du mariage homosexuel. Mais au Brésil, la question a été poussée encore plus loin avec le mariage de… trois femmes. Une femme d’affaires et une dentiste de 32 ans et une gérante administrative de 34 ans se sont unies par les liens du mariage le 11 octobre 2015 dernier. C’est le deuxième trio amoureux qui s’est uni au Brésil après qu’en 2012, une caissière, une auxiliaire administrative et un architecte aient formé le premier trio amoureux validé par l’administration du pays. Cette acte assigné par un notaire confirme que les trois femmes qui vivent ensemble depuis trois ans sont maintenant, légalement, une famille.
Les trois jeunes femmes veulent un enfant
Le trio va aussi mettre un point sur un autre détail. Car en effet, les trois femmes ont affirmé vouloir un enfant. Une des femmes recevra donc une insémination artificielle pour arriver à être enceinte. « Nous sommes une famille. Notre union est le fruit de l’amour. Je vais être enceinte et nous sommes prêtes pour ça », a déclaré la femme d’affaires au journal brésilien O Globo. « Nous voulons avoir les mêmes droits que tout le monde », a ajouté la jeune mariée, consciente de la complication de la situation juridique.
Un flou juridique au Brésil
Mais c’est un flou juridique qui a permis cette union. Les tribunaux brésilien n’ont en effet pas encore créé de juridiction face à cet type d’union un peu… spécial. « En droit privé, ce qui n’est pas interdit est permis. Je ne peux pas leur promettre immédiatement les même droits , elles devront lutter devant les tribunaux. Mais au moins, elles sont protégées », explique Fernanda de Freitas Laitão, la notaire qui a marié les 3 fiancées. Bien évidemment, au Brésil, pays à fortes connotations chrétiennes, ce type d’union attise les débats. Mais pour le moment, rien n’est illégal et les trois femmes ont commencé en toute confiance, leur nouvelle vie maritale.