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Loi Travail: un policier jugé pour avoir frappé un lycéen

Loi Travail: un policier jugé pour avoir frappé un lycéen

Le procès d’un policier qui a frappé un lycéen pendant les manifestations contre la loi Travail s’ouvre ce jeudi au tribunal.

Un policier est jugé pour avoir frappé un lycéen lors des manifestations contre la loi Travail. Son procès s’ouvre aujourd’hui devant le tribunal.

Une vidéo qui a fait le tour d’internet

Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, un policier donne un violent coup de poing à un lycéen qui s’effondre par terre. Le jeune homme a le nez cassé alors il porte plainte contre son agresseur.

C’était en mars dernier. Alors que des milliers de jeunes à travers la France manifestent, de nombreuses violences policières sont dénoncées dans les médias. Cette vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux en est donc devenu le symbole.

Pour voir la vidéo. Loi Travail: un lycéen frappé par un policier

Le policier qui a agressé le jeune homme a été mis en examen par l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) quelques jours seulement après. Il aurait déclaré d’après Le Monde être conscient d’avoir « usé d’une force disproportionnée ».

Violences policières dénoncées pendant le procès

Bernard Cazeneuve, en déplacement à Bruxelles, s’est dit « choqué » par ces images. Il avait alors promis de graves sanctions pour les policiers qui abusaient de leur autorité pendant les manifestations.

D’après l’avocat du lycéen, cité par L’Opinion, ce procès est très important. Car « c’est la première fois qu’un policier est jugé pour des violences, sur un mineur de 15 ans qui plus est ».

Le fonctionnaire de 26 ans est jugé ce jeudi pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique. A la suite de ces manifestations un collectif avait déposé près de 68 recours auprès du Défenseur des droits contre des violences policières.

Le lendemain de la diffusion de la vidéo, des jeunes s’en étaient violemment pris aux commissariats des 10ème et 19ème arrondissements de Paris. Le ministre de l’Intérieur avait alors estimé à 600 le nombre de policiers blessés pendant les manifestations.

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