Actualités
Partager sur

Le Bon Coin: la femme qui a vendu un chiot mourant a été placée en garde à vue

Le Bon Coin: la femme qui a vendu un chiot mourant a été placée en garde à vue

Une femme qui avait vendu un chiot à l'article de la mort sur Le Bon Coin a été arrêtée et placée en garde à vue suite à la plainte déposée par l'acheteuse. Elle avait vu mourir le chiot trois jours après.

On trouve généralement de tout sur le site de ventes entre particuliers Le Bon Coin. Mais le problème de la vente entre particuliers, c’est qu’il est difficile de déceler les mauvaises intentions. Ces mauvaises intentions, c’est le chien Lucky qui en a fait les frais. Après avoir été vendu par sa maîtresse, il est mort trois jours après chez ses nouveaux maîtres. Sa mort avait d’ailleurs ému les réseaux sociaux. Et cela a permis d’arrêter la vendeuse qui a ensuite été placée en garde à vue « dans le cadre de la procédure initiale ainsi que pour travail dissimulé », explique le journal régional La Voix du Nord reprenant les déclarations du procureur de la République de Valenciennes.

Capture d’écran 2016 04 08 à 11.32.06

Une vente litigieuse sur Le Bon Coin

Le chiot avait été acheté par Charlotte, une mère de famille qui avait décidé de l’adopter pour faire oublier de leur précédant chien décédé à ses enfants. Malheureusement, la jeune femme s’est faite arnaquer par la vendeuse lors de la vente sur le site Le Bon Coin. Car en lui remettant le chien lors de l’échange, la femme ne se doutait pas que le petit chiot était à l’article de la mort et qu’il allait succomber très prochainement à sa maladie. Et même si la jeune mère de famille s’est déplacée chez le vétérinaire, il était trop tard. Elle avait ensuite porté plainte en déclarant que « je n’en resterai pas là et j’irai au bout de mes démarches. Aujourd’hui je dois annoncer à mes deux petits garçons le décès de leur petit chien, c’est vraiment difficile ».

La vendeuse a admis avoir vendu des chiots en masse

Lors de son audience en garde à vue, la vendeuse a admis aux policiers qu’elle vendait régulièrement des chiots depuis trois ans, « à une cinquantaine de reprises », selon ses dires. Elle utilisait toujours le même procédé, c’est à dire le site Le Bon Coin pour les ventes entre particuliers. Ces animaux provenaient de donations ou alors étaient achetés à des prix extrêmement inférieurs au marché. Ce qui lui permettait de faire des bénéfices. Malgré toutes les suppositions de l’enquête, le procureur à tenu à préciser qu’il n’y avait en aucun cas un élevage canin clandestin chez la vendeuse. Suite à ces déclarations, elle pourrait tout de même être convoquée devant le tribunal correctionnel de Valenciennes.

Afficher +