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La Courneuve : un fast-food au cœur d’un trafic de drogue

La Courneuve : un fast-food au cœur d’un trafic de drogue

L’affaire remonte entre 2013 et 2014 dans la cité des 4000 à La Courneuve. Un restaurant grec est soupçonné d’être au cœur d’un trafic de drogue.

Dans la cité des 4000, place du château-d’eau à la Courneuve, le fast-food « Green-Ice » a été le lieu, entre 2013 et 2014, au coeur d’un trafic de drogue. Depuis vendredi 16 octobre se tient le procès du propriétaire du Green-Ice, soupçonné d’être la tête pensante de ce trafic de drogue.

Le propriétaire du Green-Ice de La Courneuve soupçonné de trafic

Hamid Houmani propriétaire du Green-Ice de La Courneuve et principal accusé, ne comprend pas les faits que l’Etat lui reproche. Il explique tenir un restaurant qui sert des sandwichs. Au tribunal le procureur expose les faits. Le restaurant parvient à faire plus de 30 000 euros de chiffre d’affaires avec des sandwichs, une somme considérable qui a éveillé la curiosité de l’audience. Néanmoins la comptabilité du grec semble être inexistante explique le procureur, « il n’y a pas de ticket de caisse ». Le commerce était même inconnu du fisc.

Incarcéré depuis 17 mois, Hamid Houmani explique au tribunal que son restaurant n’impliquait pas de blanchir l’argent de la drogue. « Moi et la paperasse ça fait deux » explique l’accusé au tribunal. « Si je dis que je fréquente le Green, c’est comme si je dis c’est qui qui vend » » raconte un autre prévenu à la barre du tribunal. Comme beaucoup d’autre personne, de nombreux passagers venaient au restaurant de La Courneuve sans forcément acheter de la nourriture.

Le restaurant déjà impliqué en 2012 et 2014

L’accusé ne comprends pas pourquoi ce que l’état reproche à son restaurant et s’estime victime: « Je ne suis pas jugé pour les faits qu’on me reproche mais parce que je m’appelle Houmani » » explique l’accusé au tribunal.

Le restaurant de la Courneuve, détenu à l’époque par le frère de Hamid, avait déjà été fermé une première fois en 2012 pour une autre affaire de drogue. En mai 2014 les frères Houmani avaient été mis en examen pour « association de malfaiteurs, infraction à la législation sur les stupéfiants et sur les armes et blanchiment » rapporte le journal 20 minutes.

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