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Justice: une nourrice condamnée à neuf ans de prison pour la mort d’un bébé

Justice: une nourrice condamnée à neuf ans de prison pour la mort d'un bébé

Une nourrice a été condamnée par les Assises de Créteil à neuf ans de prison pour avoir causé la mort d'un bébé de 7 mois.

Elle passera neuf ans derrière les barreaux… La nourrice, âgée de 49 ans aujourd’hui, a été condamnée mardi 22 mars par les Assises de Créteil pour avoir provoqué la mort d’un bébé de 7 mois en projetant son transat plusieurs fois sur le sol. Elle a été jugée pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La peine requise par l’avocat général était pourtant de 12 à 14 de réclusion criminelle, ce qui fait penser que cette ancienne assistante maternelle, aujourd’hui reconvertie dans la coiffure, s’en tire bien.

La nourrice semble en dehors de tout soupçon

Tout commence il y a huit ans, lorsque la nourrice passe un coup de téléphone aux secours car la petite fille, prénommée Charlotte, était « toute molle » selon ses dires. Le décès de l’enfant est prononcé quatre heures plus tard après un passage aux urgences et en soins intensifs. Mais à cette époque, la nourrice, titulaire du poste depuis 17 ans sans avoir eu le moindre problème, déclare n’avoir commis aucun geste inapproprié et évoque simplement un malaise. Les parents du bébé lui faisaient totalement confiance.

Des antécédents accablants pour l’accusée

Mais un an et demi plus tard, deux experts médicaux reviennent sur les faits et annoncent les causes du décès après plusieurs analyses et examens. La petite Charlotte serait morte du « syndrome du bébé secoué ». La nourrice est immédiatement placée en garde à vue, mais continue de nier les faits aux enquêteurs. Mais au bout d’un moment, elle confesse avoir soulevé le transat de l’enfant d’un demi-mètre et l’avoir jeté à trois ou quatre reprises. « Je suis tellement désolée, tellement désolée. Je n’aurais jamais pensé faire une chose pareille », a déclaré la nourrice à l’ouverture du procès suivi par Le Parisien. Au fur et à mesure de l’enquête, il s’est révélé que la nourrice avait déjà rencontré des problèmes avec d’autres parents et que des faits similaires avaient été enregistrés depuis les années 90.

Photo: image d’illustration

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