Si la palme du procès inutile devrait être décernée, c'est cette tante New-Yorkaise qui devrait la recevoir. Elle a porté plainte contre son propre neveu de 8 ans.
C’est une sale histoire de famille… Surtout incompréhensible ! Une femme New-Yorkaise de 54 ans a attaqué son propre neuve de 8 ans en justice. Pourquoi ? Celle-ci lui reproche de l’avoir fait tomber en lui sautant dans les bras. Le tribunal du Connecticut, au Nord-Est du pays, l’a tout de même déboutée de sa demande. Encore heureux… Si cette plainte est passée au tribunal, c’est le système américain de la justice qui est en cause. En effet, n’importe qui peut porter plainte lorsqu’une personne juge qu’une action ou qu’un acte puisse avoir eu un impact négatif dans sa vie. Mais là, si cette femme aurait eu gain de cause, nul doute que le jugement aurait fait un gros scandale.
La tante renversée par son neveu qui venait l’accueillir
Les faits remontent au 18 mars 2011. Jennifer Connell, arrive de New York afin de fêter le huitième anniversaire de son neveu dans la ville Wesport dans le Connecticut. Celui-ci, heureux de voir sa tante arriver, fonce à toute vitesse sur elle pour se jeter dans ses bras. Sous la pression, elle chute et se blesse. Le médecin diagnostique alors un poignet cassé chez la tante. Mais probablement peu fier d’avoir fait mal à sa tantine, le garçon reçoit une convocation suite à une plainte de la femme, déposée en février 2013, soit un an plus tard. La victime expliquait alors que ses blessures suite à cette chute « avaient été causées par la négligence et l’insouciance » de son neveu.
Un procès de deux jours entiers
Dans sa plainte, il est stipulé qu’ « un enfant de 8 ans raisonnable aurait su, ou dû savoir, qu’une telle salutation énergique pouvait provoquer les préjudices et pertes soufferts par la plaintive ». Selon la presse locale, la tante réclamait à son neveu une somme de 127 000 dollars de dommages et intérêts. Si le procès paraît stupide, il a duré en tout deux jours complets. Mais les six jurés qui devaient statuer sur le sort du verdict ont débouté la tante. Pourtant, celle-ci avait tout tenté. Elle a annoncé au tribunal qu’elle souffrirait à vie de cette blessure (une fracture du poignet), et que sa cicatrice qu’elle avait maintenant au bras empêchait sa « capacité à apprécier les activités de la vie avait été réduite ».