Après avoir braqué un hyper-marché, deux voleurs ont tenté de fuir les forces de l'ordre. C'était sans compter sur les inondations...
La course-poursuite aura duré moins longtemps que prévu. Hier, à 13 heures, deux hommes cagoulés et armés ont braqué l’Intermarché de Fleury-les-Aubrais. Les voleurs ont ensuite pris la fuite à bords de leur véhicule. Mais voilà, cette ville est située dans le Loiret, département placé en alerte rouge face aux crues depuis dimanche. Les deux hommes ont, semble-t-il, oublié de regarder la météo avant de commettre leur larcin.
Les inondations ont refroidis leur ardeurs
Rapidement repérés par deux motards de la police nationale, ils sont immédiatement pris en chasse. Une course poursuite s’engage alors. L’histoire est à peine croyable, et pourtant, les deux hommes n’avaient pas prévu la suite des événements. Alors qu’ils s’engagent dans une rue pour échapper aux forces de l’ordre, les voleurs se retrouvent bloquer par les inondations. Il a tellement plu que la chaussée est très rapidement totalement inondée. Leur voiture se retrouve enlisée, les policiers à leur trousse. Prêt à tout pour s’enfuir, les deux braqueurs décident alors de se jeter à l’eau pour traverser la rue. Malheureusement pour eux, des policiers de la Brigade anti-criminalité (Bac) sont postés de l’autre côté de la rue et les attendent. « Les intempéries ont facilité leur interpellation », a admi Yolande Renzi, procureure de la République d’Orléans. Les deux criminelles ont ensuite été placés en garde à vue pour vol à main armée.
Vol à main armée
L’enquête a été confiée à la direction de la police judiciaire d’Orléans. Le montant du butin, quant à lui, n’a pas été précisé. Le vol à main armée constitue un crime. Selon l’article 311-8 du code pénal : « Le vol est puni de vingt ans de réclusion criminelle et de 150 000 euros d’amende lorsqu’il est commis soit avec usage ou menace d’une arme, soit par une personne porteuse d’une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé ». Les voleurs qui ont tenté de fuir à la nage risque donc 20 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Lorsqu’elles facilitent le travail des forces de l’ordre, les inondations ont parfois du bon.