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Il décapite sa femme, ses chiens, et se sectionne le bras

Il décapite sa femme, ses chiens, et se sectionne le bras

Kenneth Wakefield, un Américain de 43 ans, a décapité sa femme, ses deux chiens avant de se sectionner le bras gauche et de se crever l’œil. Le tout sous l'effet de drogue de synthèse.

Kenneth Wakefield est un Américain de 43 ans et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas tout à fait net. La scène se déroule à Phoenix, dans l’Arizona, aux Etats-Unis. L’homme consomme un cocktail détonnant de stupéfiants qui vont provoquer en lui un excès de folie et une violence inouïe. Il fume du cannabis et prend ensuite du Spice, également appelé la drogue « zombie cannibale ».

Les faits sont dignes des pires film d’épouvantes

Pris d’hallucinations violentes et de crises de colère caractéristiques du Spice, l’homme passe à l’acte quand il croit que sa femme de 49 ans est possédée par le diable. Il se munit de son couteau, la poignarde à maintes reprises puis la décapite. Il s’attaque ensuite à ses deux chiens, auxquels il réserve le même sort. Mais le psychopathe ne se contente pas de ses atrocités et décide de s’auto-mutiler. Il se sectionne le bras gauche au niveau du poignet et perd sa main avant de se faire sortir l’œil droit de son orbite.

« J’ai tué trois membres de ma famille »

Quelques heures après le drame, un voisin se rend au domicile du couple pour rendre visite à feue Trina Heish,la femme du meurtrier. Quand il sonne à la porte, Kenneth Wakefield vient lui ouvrir, il est nu et maculé de sang. Effrayé, le voisin appelle immédiatement la police. Une fois sur place, les agents récoltent ses aveux : « J’ai tué trois membres de ma famille », en évoquant sa femme… et de ses deux chiens !

Des antécédents psychiatriques 

Ce lundi, l’homme a été entendu devant la cours de justice d’Arizona pour meurtre et cruauté envers des animaux. Il a été placé sous mandat de dépôt. Sa caution a été fixée à 2 millions de dollars après qu’il été qualifié de « danger pour la communauté ». Son procès doit commencer au mois d’août alors que l’homme avait déjà été condamné pour avoir poignardé un membre de sa famille quand il était plus jeune. Il avait passé les dix dernières années de sa vie dans un établissement psychiatrique pour troubles mentaux avant d’être relâché par une commission d’examen qui le jugeait en rémission il y a peu, contre l’avis des autorités. L’histoire raconte également que sa femme était atteinte de lourds problèmes psychologiques. En 2000, elle avait essayé de tuer son fils de 15 ans pendant son sommeil.

 

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