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Hôpital: un mari frappe un aide-soignant car il voulait que sa femme se fasse soigner par une autre femme

Hôpital- un mari frappe un aide-soignant car il voulait que sa femme se fasse soigner par une autre femme

Pour des confessions religieuses, un mari est devenu violent avec un aide-soignant de l’hôpital de Bordeaux car il s’opposait violemment à ce que ça femme enceinte se fasse ausculter par un homme.

C’est un drame qui a touché les urgences de l’hôpital de Pellegrin à Bordeaux le 9 août 2015 dernier. Un aide-soignant de 34 ans a été frappé de deux coups de poings au visage par le mari d’une patiente. Les faits se sont déroulés un dimanche, dans les urgences de la maternité de l’hôpital bordelais. L’homme et sa femme sont arrivés vers 20 heures dans les locaux. Celle-ci portait un voile sur les cheveux. Enceinte, la future maman avait senti comme un problème et avait préféré venir à l’hôpital pour se faire examiner pour plus de précaution. Mais c’est en arrivant face à l’aide soignant que le vrai problème est survenu.

Le mari devient violent au milieu de l’hôpital

En effet, après avoir été accueilli aux urgences, le couple s’est ensuite fait accompagner pour les examens. Mais le mari, pour des raisons religieuses, s’est violemment opposé à ce que sa compagne soit prise en charge par un soignant de sexe masculin. Commençant à faire du bruit, un aide-soignant, qui était dans une autre chambre avec une patiente, a entendu le mari s’énerver et a vu deux de ses collègues en train d’essayer de le maîtriser. Voulant le calmer, il s’est approché de la scène, mais l’homme s’est retourné vers lui avec un regard menaçant.

Trois jours d’arrêt de travail

Tentant de s’éloigner, l’aide-soignant a tenté de le repousser, mais l’homme a tout de même réussi à lui donner deux coups de poings. Celui-ci a donc déposé plainte selon le journal Sud-Ouest, et a reçu une interruption totale de travail (ITT) de trois jours par le centre d’aide en urgence aux victimes d’infraction de l’Institut médicolégal de Bordeaux. La gendarmerie de Libourne a reçu la plainte et elle devrait être examinée prochainement.

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