Actualités
Partager sur

Gens du voyage: des violences dignes d’une guérilla urbaine à Moirans en Isère

Gens du voyage- des violences dignes d'une guérilla urbaine à Moirans en Isère

Dans une petite ville d'Isère, la communauté sédentarisée de gens du voyage a manifesté sa colère dans des scènes de violences.

A l’origine, cette petite commune de l’Isère était tout à fait paisible. Moirans, situé aux pieds des Alpes vit depuis mardi 20 octobre au soir de très violents incidents provoqués par des personnes de la communauté des gens du voyage en parallèle avec la mutinerie de la prison d’Aiton à une centaine de kilomètres de là. La raison est la même, la communauté des gens du voyage demande la libération d’un de leur ami pour que celui-ci puisse assister à des obsèques. Mais le refus s’est terminé en scène de guérilla urbaine. Et même s’il n’y pas eu de blessés et que tout est maîtrisé selon la préfecture de l’Isère, cette excès de violences est choquant.

Les gens du voyage ont manifester leur colère

« Une centaine de personnes avec des barres en fer bloquent la gare. Autour, il y a eu de lourds saccages, notamment le restaurant attenant à la gare. Sur les voies SNCF, ils ont fait brûler des voitures », avait déclaré plus tôt dans la journée le directeur de cabinet du maire de la ville. De l’autre côté, sur la route RD1085, un blocus avait été entrepris « par une trentaine de personnes qui (ont brûlé) des palettes et des carcasses de voitures sur la chaussée ». Des scènes de violences pour lesquelles le préfet de l’Isère a reçu « des consignes pour diriger les opérations avec fermeté, afin de maîtriser les débordements, de faire procéder aux interpellations nécessaires et de rétablir la paix publique à Moirans. 120 policiers et gendarmes et 100 sapeurs-pompiers étaient mobilisés dans la soirée », explique le Nouvel Observateur.

Une décision de justice est la cause de ces violences

Pour la mairie de Moirans, les raisons de ces violences sont simples. La situation a commencé à déraper lorsque des représentants de la communauté des gens du voyage, qui se sont établis en ville, n’ont pas eu l’autorisation judiciaire de faire libérer leur ami pour qu’il assiste à des obsèques. La justice ayant refusé leur demande, leur avocat aurait fait appel. Mais n’ayant eu aucune réponse, « ils ont engagé vers 16 heures un bras de fer qui a commencé sur la RD 1085 où, ayant pillé la casse voisine, ils ont bloqué ensuite la route et mis le feu aux véhicules », a déclaré la mairie.

Afficher +