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Extraterrestres: deux chercheurs d’Harvard pensent savoir où trouver des traces de civilisation avancées

Extraterrestres deux chercheurs d'Harvard pensent avoir découvert des traces de civilisation avancées

Selon une étude publiée par des chercheurs du centre d'astrophysique de Harvard, des traces de civilisations extraterrestres avancées auraient peut-être été découvertes

Selon une étude publiée le 6 janvier dernier par des chercheurs du centre d’astrophysique de Harvard, des traces de civilisations extraterrestres avancées auraient peut-être été découvertes dans ce qui s’appelle, dans le jargon de la science, « la probabilité des amas globulaires ». L’étude, très sérieuse, révèle que cet « amas globulaire » d’étoiles pourrait abriter des traces de civilisations extraterrestres avancées, pouvant voyager d’une étoile à l’autre.

Les extraterrestres se cacheraient dans ces amas globulaires

Avant toute chose, il faut savoir qu’un amas globulaire est est un « groupe d’étoiles très dense » observable à l’œil nu. Certains de ces amas peuvent être observés dans la constellation d’Hercule, ou du Centaure. A en croire un rapport du professeur Rosanne Di Stefano, astrophysicienne du centre d’astrophysique de Harvard ayant commencé l’étude, « ces amas globulaire devraient être le premier endroit où une forme de vie intelligente serait identifiée».

Les amas globulaires sont un groupement d'étoiles comme celui-ci
Les amas globulaires sont un groupement d’étoiles comme celui-ci

Toutefois rien que dans notre galaxie la Voie Lactée, il n’y aurait pas moins de 150 de ces amas d’étoiles âgées en moyenne de 10 milliards d’années. Selon le rapport, ces groupements se trouvent principalement sur les bords extérieurs de la galaxie. Il y aurait donc de fortes probabilités de tomber sur des civilisations extraterrestres dans l’un de ces groupements. Rien ne montre pour le moment qu’il y a des planètes dans ces amas.

Le problème est que la densité de ces groupements d’étoiles fait « qu’elles sont jusqu’à vingt fois plus proches entre elles que notre soleil de sa plus proche voisine » selon le collègue de Di Stefano, Alak Ray, du Tata Institute of Fundamental Research basé en Inde. Une telle proximité entre des étoiles pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les éventuelles planètes qui pourraient s’y trouver, comme par exemple les expulser de leur orbite.

Des milliers d’années-lumière séparent la Terre au groupe le plus proche

Pour aller plus loin dans cette étude, les chercheurs pensent qu’une telle proximité de notre planète avec ces amas globulaires permettrait de les contacter assez rapidement. « Envoyer un signal radio entre les étoiles ne prendrait pas plus de temps qu’une lettre des Etats-Unis jusqu’en Europe au XVIIIe siècle » explique le professeur Di Stefano. Cependant, l’amas globulaire le plus proche se trouve à plusieurs milliers d’années-lumière de la planète Terre. Travaillant étroitement avec le SETI, Di Stefano et Ray  ont fait appel à l’institut afin sonder les signaux laser ou radio dans les zones désignées. Il faudra donc prendre son mal en patiente, mais cette piste est tout de même prometteuse.

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