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Deux marcassins abattus dans les Alpes-Maritimes après des plaintes des résidents

Deux marcassins abattus dans les Alpes-Maritimes après des plaintes des résidents

A la suite d'une décision d'un syndic de copropriété, deux petits marcassins ont été abattus à Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes.

La nouvelle n’est pas passée inaperçue du côté de Mandelieu-la-Napoule. Des habitants de la commune sont indignés du traitement accordé à ces marcassins. D’autres en sont soulagés.

Des marcassins agressifs?

C’est un lieutenant de louveterie qui s’est chargé d’appliquer la sentence. Ce dernier avait reçu le feu vert de la part d’un syndic de copropriété qui tenait à réagir, après l’agression d’une dame avec son chien. Interrogé par Nice-Matin, , le lieutenant de louveterie précise: « Suite à de nombreuses plaintes de résidents, le syndic de copropriété a pris la décision de les abattre. Les deux bêtes avaient récemment attaqué une dame qui promenait son chien en la mordant aux jambes, et devenaient de plus en plus agressives »

Ces petits marcassins avait été « adoptés » par des voisins depuis leur naissance, il y a environ deux mois. Lucette, riveraine, est déboussolée par la nouvelle. « On m’a dit qu’ils avaient été tués avec une arbalète, et achevés au couteau. Il y avait des traces de sang dans le domaine, qui ont été masquées avec du sable. Rien ne justifie un acte aussi barbare »

Une polémique autour du traitement

De son côté, le lieutenant de louveterie assure que les bêtes ont été abattus au fusil, et insinue que la présence de ces animaux en zone urbaine peut être préjudiciable pour les habitants: « Ce sont ces mêmes résidents mécontents qui ont engendré le problème en donnant à manger à ces deux marcassins. Ils pesaient quand même une vingtaine de kilos chacun ! C’est interdit de les nourrir. Je ne les ai pas abattus par plaisir, et je n’aurai de toute manière pas pu les capturer pour les relâcher ailleurs, c’est la loi. Ce sont des animaux sauvages qui sont dangereux en zone urbaine. »

Les polémiques autour de la chasse enflent depuis ces derniers jours, notamment après la mort du lion Cecil au Zimbabwe et la pose photo d’une militante avec une girafe sur Facebook, ajoutée à son sulfureux tableau de chasse.

Photo DR

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