Aujourd’hui, mardi 8 mars 2016, se déroule le procès du dentiste de l’horreur. Il est accusé d’avoir mutilé une centaine de patients
S’ouvre aujourd’hui au tribunal de Nevrers, le procès de Jacobus Van Nierop. Surnommé le dentiste de l’horreur. L’homme est jugé pour avoir entre 2008 et 2012, mutilé une centaine de patients. Pour les patients, ce procès est avant tout une véritable torture. Ils ont tous été des victimes du dentiste de l’horreur. Le procès devrait se déroulé jusqu’au 18 mars.
Le procès du dentiste de l’horreur
Ce mardi 8 mars 2016 se déroule le procès de Jacobus Van Nierop au tribunal de Nièvre. L’homme, surnommé le dentiste de l’horreur est soupçonné d’avoir entre 2008 et 20012, fait subir un véritable carnage à ses patients dans son cabinet.L’homme âgé de 51 ans aurait mutilé ses patients. Il est aujourd’hui jugé pour« violences sur personnes vulnérables, mais aussi escroqueries, faux en écriture et surtout mutilations », précise le quotidien Libération. Le dentiste de l’horreur aurait escroqué une centaine de patients. « J’ai fait une quinzaine de visites, il en a compté 117 à la Sécurité sociale, » précise une patiente de médecin au Point.
Plus d’une centaine de patients
Pour de nombreux patients se fut un cauchemar. Ils décrivent tous des méthodes surprenantes et surtout leur bouche remplie de sang. Des dents arrachés. « Il m’a fait sept ou huit piqûres, arraché huit dents d’un coup et posé l’appareil à vif. Je pissais le sang. Pendant trois jours » !, précise Sylviane une patiente au quotidien Le Point.Les patients se sont plaints d’infections mais aussi d’abcès. « Quand vous vous retrouvez sans dent, sans rien, vous avez honte. Parfois, on m’invitait à manger, mais je ne pouvais pas. Je ne mangeais que de la purée ou de la soupe, que des ingrédients liquides », précise une patiente désemparée à Europe 1. Le procès devrait se dérouler jusqu’au 18 mars. Pour le moment l’accusé n’a pas encore eu l’occasion de s’exprimer. Les patients veulent que justice soit rendue. Le dentiste encourt 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.