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Cigarette: les non-diplômés sont plus sujet à la consommation de tabac

Cigarette: les non-diplômés sont plus sujet à la consommation de tabac

La cigarette reste un fléau en France. Et les nombre de fumeurs restent stables, même si la question du milieu social y est important.

En France, la cigarette fait toujours un tabac… Sans mauvais jeu de mots, le nombre de fumeurs en France ne change pas depuis 2010, soit près de 28% de la population. Un chiffre qui se répercute en 2016 selon l’agence de santé publique. mais selon le baromètre, les consommateurs sont de plus en plus nombreux dans les milieux les plus précaires, c’est à dire chez les revenus faibles. En effet, cette catégorie sociale comporte désormais 37% de fumeurs.

Une étude qui se traduit aussi en fonction du degré d’étude. En effet, chez les personnes non-diplômées, 39% consomment du tabac, soit plus d’un tiers de la population concernée. Une hausse de 5% en 6 ans. Le docteur Bernard Basset explique sur BFMTV cette augmentation. « Quand on est précaire, on a moins de facilités à se projeter dans l’avenir, c’est-à-dire à prévenir les futurs risques », explique-t-il.

Le tabac tue 73 000 personnes en France

Alors que le 31 mai se déroulera la nouvelle journée sans tabac, la France fait figure de mauvais élèves dans la lutte contre la cigarette. En effet, rien ne semble avoir changé réellement lors de ces 6 derniers années. D’autant que des lois de restrictions et l’augmentation des prix n’a pas fait reculer la consommation. Le baromètre de la santé publique est même plus précis. « En France, en 2016, 34,5% des 15-75 ans fumaient du tabac, 28,7% quotidiennement. Ces prévalences sont stables depuis 2010, après la hausse observée entre 2005 et 2010 », explique l’étude.

En 2013, la cigarette a causé le décès de 73 000 personnes en France. Et derrière les chiffres stables, on remarque que certains classes sociales ont une consommation en progression. On note notamment une forte « augmentation du tabagisme chez les femmes dans les classes d’âge les plus élevées ». Malgré tout, Santé Publique France se félicite de « la diminution du tabagisme parmi les femmes de 15-24 ans. Et les hommes de 25-34 ans est en revanche un résultat encourageant pour l’avenir ».

Les plus riches moins tentés par la cigarette

Si certains classes sociales ont tendance à augmenter leur consommation, la cigarette diminue chez d’autres. Santé Publique France note par exemple que la consommation « diminue parmi les personnes ayant des hauts niveaux de diplôme et de revenus ». Selon cette étude, ce serait donc les personnes les plus riches qui seraient moins tentées par la cigarette.

Une analyse qui serait liée au stress et notamment à « la difficulté à se projeter dans l’avenir ». D’autant que selon l’étude, « les fumeurs des catégories sociales moins favorisées sont aussi nombreux que les autres à vouloir et à tenter d’arrêter de fumer. Mais ils y arrivent moins souvent ».

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