A Strasbourg le centre Paul Strauss a mis en place une activité sportive étonnante pour aider les patients atteints de cancer à lutter contre la maladie.
Depuis six mois au centre Paul Strauss, à Strasbourg, les patients atteints d’un cancer peuvent suivre des cours de boxe. Il s’agit de lutter contre les effets indésirables de la maladie.
Se battre littéralement contre la maladie
Plusieurs fois par semaine, une salle du centre de soin Paul Strauss à Strasbourg se transforme en salle de sport. Là, des patients atteints du cancer de tout âge viennent se défouler pendant 50 minutes.
Boxe’lib c’est le nom du projet mené à Strasbourg depuis six mois. L’objectif ? Donner des cours de boxe adaptés aux patients atteints du cancer. Un moyen efficace pour lutter contre la fatigue, principal effet secondaire d’une chimiothérapie prolongée.
Une méthode pour permettre aussi aux patients de gagner en équilibre, concentration et mémorisation selon Thibault Khun spécialisé dans le développement de projets pour l’activité physique adaptée.
Sur France 3 Alsace, il explique que ce projet aide les patients à se réapproprier les gestes du quotidien.
Des résultats encourageants
L’oncologue Roland Schott cité par France Info se félicite du succès du projet.
« Au départ, il y a un mouvement de recul des patients quand je leur propose cette activité, mais en fait, l’adhésion est très rapide. »
Ce projet est le coeur d’une évaluation scientifique qui permet de mesurer les effets de la pratique du sport sur la santé des personnes atteintes d’un cancer.
Selon Lequotidiendumédecin.fr des résultats sur l’état physique et psychologique des patients ont déjà été relevés. Et les premiers signes sont encourageants.
Outre la fatigue, les patients en chimiothérapie peuvent expérimenter des fourmillements et des engourdissements musculaires. Une activité physique permet alors d’améliorer la circulation sanguine.
Si les cours sont ouverts à tous les médecins effectuent d’abord un recrutement des patients. Il s’agit d’éviter que certains patients présentants peut-être des risques ou des contre-indications ne suivent ces cours.
En France on compte environ 2,5 millions de personnes qui suivent une chimiothérapie. Si ce projet est une réussite, il pourra améliorer la vie de plusieurs d’entre eux.
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