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Caen: un bâtiment rempli de migrants ravagé par un incendie

Caen: un bâtiment rempli de migrants ravagé par un incendie

Un bâtiment du XIXème siècle de la ville de Caen et qui accueillait une trentaine de migrants a été ravagé par les flammes. La procureur de la capitale normande n'exclut pas l'hypothèse d'un acte criminel.

Lundi 25 mai au matin, la ville de Caen en Normandie a été réveillée par un spectaculaire incendie sur la presqu’île de Caen. Ce bâtiment ravagé par les flammes était squatté depuis quelques temps par des migrants, il s’agit du pavillon Savare. Les véhicules de Pompiers ont été mobilisés rapidement sur place pour tenter de contrôler l’incendie et le préfet du Calvados, Laurent Fiscus et le maire de la ville de Caen, Joël Bruneau, se sont aussi rendus sur place pour constater les faits ainsi que les dégâts de ce gigantesque incendie. La crainte était surtout de voir les flammes se propager sur les bâtiments environnants, mais le feu a pu être contenu par les soldats du feu de la ville de Caen.

Une trentaine de migrants évacuée en urgence

Le pavillon Savare, qui est parti en fumée, est situé juste à côté de la future bibliothèque-médiatèque à vocation régionale (BMVR). Le bâtiment était un des plus anciens de la ville et a été construit à la fin du XIXème siècle pour favoriser le commerce portuaire de la capitale normande. Depuis quelques temps, des migrants, une trentaine environ, étaient venus se réfugier à l’intérieur du bâtiment. D’origine syrienne, égyptienne, marocaine, algérienne et tunisienne, ils ont tous survécu à l’incendie et ont pu être évacué sain et sauf par les sapeurs-pompiers du Calvados selon Ouest France. Les autorités n’ont donné aucune indication sur l’état de santé des victimes, mais la totalité de leurs objets personnels ont brûlé.

La procureur de Caen n’exclut pas la piste criminelle

Un tel incendie laisse planer quelques questions. Pour le moment, rien n’indique les causes précises de l’incendie. Carole Etienne, procureur de Caen, n’exclut cependant pas l’hypothèse d’un acte criminelle. Et même si elle déclare: « certains éléments tendent vers cette hypothèse qui demeure à vérifier », l’enquête permettra avant tout de découvrir l’origine exact de l’incendie. Pour le moment, le feu a été maitrisé, mais a nécessité l’intervention de 60 pompiers et de 19 véhicules pour en venir à bout.

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