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Bobigny: 37 personnes interpellées lors des émeutes

Bobigny: 37 personnes interpellées lors des émeutes

De violentes émeutes ont éclaté à Bobigny, samedi soir, en marge d’une manifestation de soutien à Théo, victime de violences policières.

Les policiers obligés de reculer face à une foule en délire. Ce sont les images chocs qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux samedi soir. Des émeutes ont explosé à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et les forces de l’ordre ont très vite été dépassées.

Des émeutes éclatent après un soutien à Théo

Samedi soir, pendant plusieurs heures, des casseurs affrontent les forces de l’ordre dans les rues de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Bilan de ces affrontements : recul de la police et de nombreux bâtiments vandalisés.

Dimanche matin, Bobigny s’est réveillé difficilement. Après les affrontements qui ont vu des casseurs faire reculer la police, des dizaines de commerçants font le constat d’une nuit de vandalisations.

Des vitrines cassées, des marchandises jetées à même le sol… Pour beaucoup de commerçants à Bobigny il ne reste plus rien à sauver. C’est le résultat d’une nuit d’affrontements entre casseurs et policiers à Bobigny le samedi soir.

Pourtant, tout avait commencé dans le calme. En fin d’après-midi, 2 000 personnes se sont réunies devant le tribunal de Bobigny pour manifester leur soutien à Théo, victime de violences policières.

Mais seulement une heure après le début de la manifestation, les choses dégénèrent. Et ce, malgré les nombreux appels de Théo et de sa famille à l’ordre et au calme.

Les politiques posent les questions que fâchent

Selon Stéphane de Paoli, maire UDI de Bobigny, ces casseurs n’ont rien à voir avec les manifestants. Invité sur France Bleu ils dénoncent les actes de violence de ces jeunes casseurs venus d’autres communes.

Les policiers ont été forcés de reculer face à ce déferlement de violences. De nombreux bâtiments ont été vandalisés. Des bâtiments publics et du mobilier urbain ont également été pris pour cible. Même des journalistes ont été victime de ce déferlement de violences.

Des camions régie d’Europe 1 et de RTL ont été attaqué par les casseurs.

Thierry Solère, invité sur RTL, demande alors ce que fait le gouvernement contre ces violences.

Le porte-parole de François Fillon, réclame une réaction de Bruno Le Roux. Selon lui, ces violences étaient prévisibles et le gouvernement n’aurait pas dû autoriser cette manifestation, à l’origine de l’explosion de violences.

« On le voit encore à Argenteuil, les casseurs cassent tout et ont un sentiment d’impunité, » dénoncent-ils. « Si François Fillon était président, le gouvernement n’aurait pas autorisé cette manifestation. »

Mais de belles histoires aussi

Ce lundi matin, le ministre de l’Intérieur a réclamé le calme dans les banlieues alors que d’autres émeutes ont éclaté à Argenteuil. 17 personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi après l’agression d’un conducteur de bus.

Mais les actes de violences qui ont secoué la banlieue parisienne ce weekend ont aussi conduit à quelques beaux récits. En effet, une fillette a été sauvée d’une voiture en flammes par un jeune au milieu de l’émeute.

Et dimanche matin, un collectif a appelé les volontaires à venir aider les commerçants à nettoyer les rues de Bobigny.

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