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Attentats de Paris: le troisième des kamikazes du Bataclan a été identifié

Attentats de Paris: le troisième des kamikazes du Bataclan a été identifié

Le troisième des kamikazes du Bataclan a été identifié par les autorités françaises. Il s'agirait d'un jeune radicalisé originaire de la ville de Strasbourg, en Alsace.

Parmi les trois kamikazes du Bataclan qui se sont fait exploser le soir des attentats de Paris le 13 novembre dernier, seul deux avaient été identifiés par les autorités. Cela a pris du temps, mais maintenant on connaît l’identité du troisième kamikaze. Le Parisien/ Aujourd’hui en France rapporte qu’il s’agirait de Foued Mohamed-Aggad. Un jeune djihadiste originaire de Strasbourg en Alsace. Il avait effectué un voyage en Syrie avant de se faire exploser en France. Son identifications été possible grâce au travail des enquêteurs de la police technique et scientifique qui ont pu croiser leurs recherches avec les témoignages des proches interrogés.

Le commando de kamikazes au Bataclan reconnu dans sa globalité

Les policiers connaissent donc maintenant l’identité des trois kamikazes auteurs de la tuerie qui a coûté la vie à près de 90 personnes. Le premier, Ismaël Omar Mostefai, 29 ans, avait été identifié grâce à la reconnaissance d’une empreinte digitale prélevée sur un doigt sectionné. Le second, Samy Amimour, 28 ans, a été reconnu grâce à la photo de son visage par un spécialiste du renseignement, rappelle le journal national. Avec l’identification de Foued Mohamed-Aggad, le commando terroriste de trois kamikazes chargé de l’attaque du Bataclan est connu dans sa globalité, ce qui permet aux enquêteurs de suivre des pistes plus complètes pour identifier les commanditaires et leurs parcours de la Syrie à la France.

Un groupe de dix jeunes radicalisés à Strasbourg

Le troisième des kamikazes du Bataclan, Foued Mohamed-Aggad, avait fait un séjour en Syrie rapporte le Parisien/Aujourd’hui en France. Il aurait fait parti d’un groupe d’une dizaine de jeunes radicalisés. Pour la plupart, ils ont quitté leur quartier d’origine, celui de la Meinau à Strasbourg, la plus grande ville d’Alsace. Certains de ces jeunes avaient expliqué leur départ à leurs proches comme un voyage à Dubaï. Deux des dix sont morts en Syrie et les sept autres avaient décidé de rebrousser chemin vers la France avant même de rejoindre l’Etat Islamique. Surveillés dès leur arrivée sur le territoire, ils avaient été interpellés par les services de renseignement une semaine après leur retour. Ils ont tous été incarcérés par la justice française.

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