C'est un miraculé. Matthew, un américain installé à Paris depuis juillet 2015, a survécu au Bataclan et aux attentats du World Trade Center.
Est-il chanceux ou malchanceux? Matthew pensera probablement qu’il a la poisse, pourtant, cet américain a survécu aux attentats de Paris et de ceux du World Trade Center le 11 septembre 2001. Installé en France depuis le mois de juillet, l’homme se trouvait au Bataclan pour le concert des Eagles of Death Metal. Si l’homme pourrait être choqué fortement, il trouve quand même la force de répondre aux journalistes du Monde: « j’ai traversé presque la moitié de Manhattan en courant. Mais ce que j’ai vécu au Bataclan était mille fois pire ». Aidé par un journaliste du Monde, Daniel Psenny, celui-ci est devenu le sauveur de l’américain. En effet, le journaliste, voisin du Bataclan était descendu pour ouvrir la porte de son immeuble afin que l’américain trouve refuge chez lui.
L’horreur de l’attaque a touché le journaliste
Le journaliste du Monde a d’ailleurs lui aussi été blessée par balle lors du sauvetage, il a reçu un projectile dans le bras. Le journal Le Monde raconte le récit de leurs retrouvailles. Tout les deux soignés dans le même hôpital parisien, les deux nouveaux amis ne savaient même pas qu’ils n’étaient séparés que par trois chambres. Les deux hommes ont même promis de se revoir d’ici quelques jours pour « boire un coup ensemble ». Relatant tous les deux leurs expériences, l’américain qui se trouvait dans le bataclan explique l’horreur qu’il a vécu: « je faisais le mort. Quand j’ai senti qu’on me tirait par les bras, je n’ai même pas regardé. J’ai dit – ou bien pensé dans ma tête, je ne sais plus – : ‘Je t’aime, mon ange’ ».
Bataclan et WTC 2011, un double miraculé
Cette personne qui le tirait par les bras, c’était Daniel Psenny qui le mettait à l’abris dans le hall de l’immeuble. Mais dans son sauvetage, une balle atteint le sauveur. Son nouvel ami, témoigne de la scène: j« ’ai senti quelque chose de chaud couler sur moi. Puis j’ai entendu des gros mots et, de nouveau, des tirs ». Le journaliste lui, ajoute: « c’était très angoissant de se dire qu’on était en plein Paris, qu’on se vidait de notre sang et que personne ne pouvait nous venir en aide ». A 36 ans, Matthew n’en revient pas d’avoir survécu à ceux attaques terribles. Aujourd’hui, c’est un double miraculé.
Crédits photo: Le Monde