Un troisième corps aurait été retrouvé suite à l'assaut du RAID dans un appartement de Saint-Denis. La femme kamikaze, elle, a été identifiée.
Lors des questions à l’Assemblée Nationale, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait laissé plané le doute sur la découverte d’un troisième corps lors de l’assaut du RAID dans un appartement de Saint-Denis. Si le ministre avait déclaré « que au moins deux personnes ont été tuées », les suspicions allait bon train sur le nombre de terroristes abattus. Et cela s’est confirmé avec l’annonce du probable décès d’une troisième personne. C’est Georges Salinas, chef adjoint de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) qui a déclaré jeudi 19 novembre sur Europe 1 qu’ « au moment de l’assaut, le troisième étage s’est effondré. Ce qui expliquerait peut-être qu’on ait un troisième terroriste sous les décombres ». Pour le moment, l’identité des terroristes interpellés (huit au total) et tués ne sont pas encore connues dans leur totalité. Seul la femme kamikaze semble avoir livré son nom.
L’identité de la femme kamikaze tuée dans l’assaut est connue
Cette femme kamikaze est la première en France. Son identité est semble t’il connue. Selon les informations du Nouvel Observateur, il s’agirait de la cousine germaine d’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau de l’opération que le RAID cherchait à interpeller dans cette assaut. Pour le moment, l’enquête ne dit pas si cette femme s’est faite exploser volontairement ou si sa ceinture d’explosif a été déclenchée suite aux multiples coups de feu entre les terroristes et les forces de l’ordre. Pour ce qui est de son cousin, le cerveau des attentats de Paris, on ignore si celui-ci se trouvait sur place lors de l’assaut. Il semblerait surtout qu’il ne fasse pas parti des personnes interpellées.
L’identification des corps compliquée
L’identité des personnes présente dans l’appartement n’est pas encore connue par la presse. Seul le propriétaire de l’appartement est connu des autorités. Pour ce qui est des personnes tuées lors de l’assaut, la violence des combats et les explosions rendent compliqués leur identification par la police scientifique. Lors de l’assaut, le plafond entre le deuxième et le troisième étage s’est effondré, ce qui a déformé les corps et rend leur identification impossible. Bernard Cazeneuve, qui s’est rendu sur le plateau de BFMTV, a félicité les forces de l’ordre. En effet, la violence des combats ont obligé les policiers du RAID à essuyer « le feu pendant de nombreuses heures dans des conditions qu’elles n’avaient jusqu’à présent jamais rencontrées ». Six policiers ont été légèrement blessés durant l’opération ».