Actualités
Partager sur

Anti-terrorisme: 17 policiers parisiens radicalisés

Anti-terrorisme: 17 policiers parisiens radicalisés

Dans le livre Où sont passés nos espion ? (Albin Michel) on apprend que la préfecture de police parisienne a recensé 17 policiers radicalisés.

Dans leur livre Où sont passés nos espions ? les journalistes Christophe Dubois et Eric Pelletier racontent les failles de l’anti-terrorisme français.

Ils révèlent notamment un phénomène inquiétant : la hausse du nombre de personnes radicalisées au sein des services régaliens.

Des policiers radicalisés en France

Christophe Dubois et Eric Pelletier racontent dans leur livre Où sont passés nos espions ? (Albin Michel) les ratés du renseignement français. Par exemple de l’arrestation manquée d’Abdelhamid Abaouud, responsable des attentats du 13 novembre 2015.

RTL raconte que le jeune homme est soupçonné par les services de renseignement mais qu’il prend la fuite en Syrie en passant par la Grèce. François Hollande aurait alors ordonné des frappes aériennes. Mais le jeune homme est déjà revenu en France où il prépare les attentats meurtriers de Paris.

Mais ce que révèle également le livre des deux journalistes c’est qu’au sein des forces de l’ordre aussi il y a un problème de radicalisation. Un note de décembre 2015 citée dans le livre évoquent une quinzaine de policiers radicalisés à Paris.

17 policiers parisiens radicalisés

En effet selon les chiffres de la préfecture de police de Paris 17 policiers radicalisés ont été recensés entre 2012 et 2015. Au total dans la fonction régalienne on dénombre une centaine de personnes radicalisés selon une source du livre.

Un phénomène qui s’accélère depuis 2014 comme le révèle la note rédigée par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP). Cela crée ainsi des incidents au sein des forces de l’ordre.

On retrouve notamment des femmes qui créent des polémiques. L’Obs rapporte le cas d’une policière du 13ème arrondissement parisien qui porte le hijab, refuse la visite médicale. Elle aurait également désigné son uniforme comme « un torchon de la République ».

Le livre tire également le portrait type des policiers radicalisés. « Des jeunes, entrés dans la police au milieu des années 2000, issus d’un concours interne » selon L’Obs.

Afficher +