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Ségolène Royal: la ministre pointée du doigt pour la gestion de son ex-région

Poitou Charentes Ségolène Royal pointée du doigt alors que la région est au bord de la 22faillite22

Un audit financier concernant l'ex-région de Ségolène Royal montre qu'elle est au bord de la faillite. Le montant de la dette est impressionnant.

Le montant des impayés s’élève à 132 millions d’euros, la dette à 450 millions d’euros. La politique de Ségolène Royal, à la tête de la région Poitou-Charentes de 2004 à 2014, mise en cause. Un audit financier a été lancé par Alain Rousset, le nouveau président PS de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Réalisée par le cabinet Ernst & Young, l’audit jette un pavé dans la marre et pointe du doigt l’actuelle ministre de l’Écologie, Ségolène Royal. Les résultats ont été présentés au siège du Conseil régional, à Bordeaux. Le président (LR) de la commission des Finances de la région, Olivier Chartier a affirmé que sans la fusion des régions, « nous serions vraisemblablement en train de constater la faillite et la banqueroute» du Poitou-Charentes ».

Ségolène Royal sommée de s’expliquer ?

Les élus visés sont les deux ex-présidents de région Ségolène Royal et Jean-François Macaire. « C’est une gestion absolument pas maîtrisée, et qui connaît une accélération de sa dégradation très forte depuis 2013 », a affirmé Florent Boudié. Sous le feu des critiques Ségolène Royal pourrait être sommée de s’expliquer. Olivier Chartier (LR) a demandé à ce que les intéressés « s’expliquent, d’une façon ou d’une autre, sur la situation ». Il a critiqué un « volontarisme politique en forme de fuite en avant, un tas de sable de dépenses reportées à des années ultérieures pour éventuel financement » et a émis « un sérieux doute sur la sincérité des comptes présentés à l’époque ».

Une dette critique en Poitou-Charentes

La région serait au bord de la faillite. La dette est estimée à 450 millions d’euros et les impayés s’élèvent à 132 millions d’euros. L’audit révèle également que l’épargne est inexistante avec un taux net de 0,05%. « Les dépenses ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins», a déclaré le vice-président de la commission de Finances, Florent Boudié. Les révélations de s’arrêtent pas là, parmi les emprunts, « 56 millions d’euros à très haut risque » qui vont avoir des conséquences dont la région n’avait pas besoin. Notamment un plan de désengagement, et 46 millions d’euros d’emprunts « à risque ».

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