A l'occasion de la journée du sommeil, l'Observatoire du bruit Bruitparif alerte sur le danger de s'endormir avec des écouteurs.
A l’occasion de la 16e « Journée du sommeil », l’Observatoire du bruit Bruitparif met en lumière le danger de s’endormir avec des écouteurs, une pratique de plus en plus fréquente chez les jeunes. En France, un Français sur quatre estime mal dormir. La principale raison reste les écrans, que beaucoup utilisent avant le sommeil. Mais l’Observatoire du bruit Bruitparif tient à rappeler que la musique dans les oreilles pour s’endormir est aussi mauvais.
40% des collégiens et lycéens s’endormiraient avec des écouteurs
A l’occasion de la 16e « Journée du sommeil » organisée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance, L’Observatoire du bruit explique que 40% des collégiens et lycéens s’endormiraient avec des écouteurs. 8% le feraient tous les jours, 31% de temps en temps. L’étude se base sur un panel de 661 élèves franciliens âgés de 13 ans en moyenne. De plus en plus de jeunes s’endorment avec leur casque ou leurs écouteurs dans les oreilles avec le temps. Un comportement qui n’est pas sans conséquences sur la qualité du sommeil. Or, on sait que le sommeil est très important pour la santé.
Quels sont les conséquences ?
Chez les jeunes et les les adolescents, cette pratique s’accentue généralement avec l’âge. « Alors que les 12 ans sont 30% à déclarer écouter de la musique avec un baladeur numérique en s’endormant, ce pourcentage passe à 42% chez les 14 ans. Chez les 14 ans, ils sont même 14% à dire le faire tous les soirs, contre 4% chez les 12 ans » rapporte Bruitparif dans son communiqué concernant l’étude menée. Celle-ci montre que l’habitude de s’endormir avec des écouteurs entraine une augmentation des signes de perturbation du sommeil. Avec notamment un allongement du temps d’endormissement, un risque plus grand de faire des cauchemars ou encore le fait que le sommeil soit moins réparateur. Ces perturbations du sommeil entraînent ont des conséquences sur la concentration et l’assimilation des connaissances.