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Sarkozy: sa vie après la défaite de la primaire de la droite

Sarkozy: sa vie après la défaite de la primaire de la droite

Après leurs défaites à la primaire, que deviennent les vieux de la vieille ? Ceux qui ont essuyé leur énième défaite électorale se sont tous retirés.

Jean-François Copé, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont essuyé une lourde défaite à la primaire de la droite en novembre dernier. Loin d’être leur première désillusion électorale elle pourrait néanmoins être leur dernière.

Ils abandonnent la politique pour de bon

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Bruno Le Maire, la vie politique ne s’arrête pas à la défaite de la primaire. Encore jeunes, ils pourront facilement rebondir aux prochaines échéances. Mais pour les vieux de la vieille, ceux qui sont en place depuis plusieurs décennies, l’avenir semble plus incertain.

Alain Juppé et Jean-François Copé ont disparu de la scène médiatique. Seul Nicolas Sarkozy persiste. Et pourtant, comme le révèle Le Parisien, ce n’est pas de son bon vouloir.

En effet, l’ancien président de la République semble avoir appris la leçon de 2012 et sa soi-disant retraite. Il est revenu, et une fois de plus il a perdu. Alors cette fois, il le promet, il ne reviendra pas. C’est ce qu’affirme ses proches interrogés par Le Parisien.

Nicolas Sarkozy ne reviendra pas

Dès sa défaite, il décide de se retirer. Prendre quelques vacances loin du tumulte parisien et de la campagne présidentielle de François Fillon. L’ancien président, en Thaïlande avec Carla et Giulia prend du bon temps. Enfin presque.

Parce que s’il a répété à l’envie à ses proches qu’il ne voulait plus entendre d’engagement politique, il ne peut s’en empêcher. Malgré le soleil propice à la détente, Nicolas Sarkozy est pendu au téléphone avec Brice Hortefeux, François Baroin et Laurent Wauquiez. Ces sarkozystes de la première heure lui rendent compte de la situation chez Les Républicains.

En quelque sorte, il est soulagé. La plupart de ses proches ont réussi à garder des positions confortables dans la machine du parti. Nicolas Sarkozy est en revanche déçu du sort réservé à Frédéric Péchenard.

D’après ses proches il a déjà prévu d’en toucher un mot à François Fillon. C’est d’ailleurs ce qui caractérise l’ancien président : « contrairement à Juppé il protège les siens », lâche d’ailleurs à de ses proches au Parisien.

Sur le plan international il garde des contacts

En revanche, pas question pour lui de réhabiliter les Amis de Sarkozy. Sa petit structure qui a permis de préserver le mythe pendant sa courte absence de 2012. Pas question non plus de recevoir des personnalités politiques dans son petit cabinet du 77 rue de Miromesnil à Paris.

D’ailleurs pour bien marquer le coup il a décidé de voyager. En 2017, il n’est pas question de rester en France et de s’occuper d’affaires nationales. Il a déjà eu quelques réunions officieuses avec des personnalités étrangères. Juste histoire de dire : c’est fini, la France ce n’est plus mon problème. Une voie que pourraient vite rejoindre Jean-François Copé et Alain Juppé.

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