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Primaire socialiste: la campagne de Manuel Valls plombée par une affaire judiciaire ?

Primaire socialiste: la campagne de Manuel Valls plombée par une affaire judiciaire ?

Manuel Valls pourrait être inquiété dans sa campagne à la primaire socialiste par une affaire d’irrégularités qui touche un de ses portes-parole.

Philippe Doucet, porte-parole de campagne de Manuel Valls, est inquiété par la justice. Il est notamment soupçonné d’irrégularités dans la passation de marchés publics et d’emplois fictifs.

Passation de marchés publics illégaux …

Manuel Valls aurait pu avoir une campagne sans ombrage. L’ancien Premier ministre caracole en tête des sondages à la primaire selon un sondage publié aujourd’hui par Les Echos.

Cependant voilà Philippe Doucet, l’un des portes-parole de sa campagne vient de se voir inquiété par une affaire judiciaire. Le député du Val d’Oise est soupçonné dans une affaire d’irrégularités de passation de marchés publics et d’emploi fictifs.

D’après Le Parisien qui révèle l’affaire, le juge d’instruction Serge Tournaire, qui a instruit notamment l’affaire Bygmalion, s’en prend donc à Philippe Doucet. Il vient de réclamer un réquisitoire supplétif pour donner plus de latitude aux enquêteurs.

L’affaire concerne notamment la passation de marchés publics sans appel d’offres. En effet, le journal local L’Argenteuillais a été confié à une entreprise privée sans appel d’offre, selon Le Point. C’est l’entreprise l’Argonaute qui en a géré la publication du journal entre 2008 et 2009.

L’entreprise est gérée par l’élu socialiste Alain Assouline, mais de Bouffémont (Val d’Oise). Le marché public lui a rapporté 256 000 euros sans qu’aucune offre concurrentielle n’ait été demandée.

Et d’autres affaires

De la même manière un projet d’assainissement de la communauté de commune Argenteuil-Bézons a été confié par Philippe Doucet sans appel d’offre. L’instruction est encore en cours mais le député a promis que rien d’illégal n’avait été commis. Il cite notamment dans Le Parisien un rapport de la Chambre régionale des comptes qui va dans son sens.

Mais l’enquête s’intéresse également à une affaire d’emplois fictifs. Trois personnes étaient rémunérées par la mairie d’Argenteuil en tant que chargée de mission alors qu’elle travaillaient comme assistantes parlementaires pour Philippe Doucet. Le tout pour une facture de 95 000 euros.

L’une d’elles a même rejoint le cabinet de Manuel Valls alors qu’il était Premier ministre. Selon Le Point elle reste aujourd’hui au service de Bernard Cazeneuve qui a repris Matignon.

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